- Belgium - Italia 75-64
18-16/22-16/24-14/11-18
Italia: 20/38 à 2pts, 6/19 à 3, 17/21 LF, 31 rbds, 17 pdb, 25 f. Franchini, Pastore 3, Ballardini 18, Grasso 4, Zanon 5, E. Giauro 7 (7rbds), Donvito 3 (1x3), Sottana 5 (1x3), S. Giauro, Masciadri 18 (3x3), Nadalin 4, Macchi 8 (1x3)
Belgium: 11/31 à 2pts, 8/23 à 3pts, 18/26 LF, 33 rbds, 19 pdb, 19 f. Van Dessel 7 (2x3), Van Loo 3, Dubuc 3 (1x3), Michiels, Hendrickx 11 (9rbds), Strubbe, Leemans 13 (7rbds), Van Malderen 15 (2x3), Raman 10 (2x3) Crelot 2, Bas
BOX SCORE
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Dans l'autre groupe, malgré sa défaite 48 à 45 en Allemagne, l'Ukraine est qualifiée pour l'Euro-2009.
La Belgique n'a pas fait le voyage en Sicile pour rien. Une tonne de petites choses sont venues garnir l'escarcelle "expérience" des jeunes Belges d'Arvid Diels. Dans le brouhaha des 3.000 spectateurs de la salle de Priolo, la Belgique n'a pas démérité et a même donné de la voix par moment, mais l'Italie ne voulait pour rien au monde manquer le train pour Riga. "Le rêve est devenu réalité", lâchait même Rafaella Masciadri, tout à la joie d'une qualification arrachée sur le terrain, la première depuis 1999 (en 2007, l'Italie était pays organisateur et à ce titre directement en phase finale). "Je joue depuis si longtemps en équipe nationale et, enfin, nous réussissons à nous qualifier. La dernière fois (en 2007), je n'étais pas avec l'équipe car j'étais en WNBA, mais j'ai trouvé que nous avions trouvé une solide équipe dans ce tournoi de barrage additionnel. C'est un grand jour pour notre basket, en Lettonie, nous voulons démontrer que l'Italie mérite d'être dans les 16 meilleurs pays d'Europe." Et Masciadri (18pts, comme l'inévitable Ballardini) y a mis du sien dans cette joute en Sicile vendredi soir. La Transalpine aura fait très mal empilant les paniers notamment dans le second quart et lors de ce fatal 18 à 0 encaissé en un peu plus de trois minutes après la reprise. Trois minutes de feu au pied de l'Etna qui propulsaient l'Italie 20 unités devant les Belges et, surtout, en phase finale du championnat d'Europe où elle sera versée dans le groupe avec la France, la Bélarusse et Israël. La Belgique n'en a pas moins relevé directement la tête. Loin de lâcher le match, après une bonne entame dans chaque mi-temps, les Belges ont fini en boulet de canon pour atténuer la sévérité du score. Si Leemans et Dubuc étaient surveillées de près, c'est Laurence Van Malderen que les Italiens craignaient le plus. Jana Raman notamment, aura aussi servi la cause belge dans ces fameuses dernières 4 minutes. Nina Crelot et Anne-Sophie Strubbe s'offrant aussi quelques minutes dans la chaude ambiance syracusienne.
Les Belges ont acquis de l'expérience (photo: S. Kovaleni)
"Au bout du compte, oui, je suis satisfait du groupe. Bien sûr. Les joueuses ont acquis beaucoup d'expérience en si peu de match", analysait Arvid Diels, le sélectionneur malinois. "Nous reprenons très bien après la mi-temps. Et offensivement, on réalise un super boulot devant malgré tout une grosse pression défensive italienne. Mais c'est en défense que nous connaissons un passage à vide. Les deux Italiennes, Masciadri et Ballardini nous ont fait très mal. Un problème de marque, de la fatigue, on encaisse ce 18 à 0. Mais il fallait continuer à travailler jusqu'au bout. Je ne voulais pas que le match se termine comme en Grèce où on a lâché. C'est pour ça que je suis très content des 4 dernières minutes. Il y avait beaucoup de commentaires positifs dans les rangs italiens. Et ce n'était pas facile, devant les 3.862 supporters, selon les chiffres des officiels, il y avait beaucoup de bruit. Il y a un étage dans la salle de Priolo, où les enfants étaient regroupés. On ne s'entendait plus sur le terrain. Et j'ai une équipe que l'on doit coacher, et aider car les jeunes manquent d'expérience. Mais les joueuses n'entendaient pas ce que je disais. Et les joueuses entre elles ne s'entendaient pas non plus. Alors je peux prendre un temps mort, voire deux, mais pas plus dans ce 18 à 0 par exemple. C'est pour cela aussi qu'il est dommage de n'avoir pas recréé ces conditions chez nous. Il y a eu deux occasions pour attirer du monde, pour l'ambiance bien sûr, mais aussi pour habituer nos joueuses à jouer dans une grosse ambiance et du bruit et enfin aussi pour mettre du bruit dans la communication de l'équipe adverse."
Ce n'est sans doute que l'un des nombreux points noirs qui figureront en grand dans le rapport de debriefing d'Arvid Diels, de son assistant Jean Colinet et du manager semi-officiel, Serge Kovaleni. Car il reste - tant sur le plan sportif qu'en dehors - tant de travail à effectuer. Les joueuses et le staff ont pu mesurer en Italie tout l'écart qui les sépare encore du niveau européen. Que dire des â-côtés, ou selon les propres mots d'un officiel, "la structure belge est retournée au Moyen-Age", mais en est-elle vraiment complètement sortie un jour ? Pas sûr, car l'on aura beau se lamenter ou se retrancher derrière les excuses d'absences de cadres comme Ann Wauters, Kathy Wambe, Anke De Mondt et consoeurs, ce n'est pas sur cette campagne additionnelle que les Belges ont manqué le chemin de l'Euro. C'est lors des qualifications en septembre que le fiasco s'est produit et l'immense désillusion qui en a résulté. Le retour de ces cadres dans ce projet 2012 tant voulu par Arvid Diels cadre parfaitement avec les légitimes ambitions du basket belge d'être dans la course aux cinq anneaux le plus longtemps possible. L'équipe nationale a besoin des joueuses les plus talentueuses qu'elle ait connu jusqu'ici, et, en sus, elle a la chance de disposer de deux jeunes générations qui peuvent prétendre à 2012 et 2016, mais le travail ne fait que commencer et les alentours sont à structurer. C'est désormais une éternelle urgence. Messieurs des ligues, du 'steering comitee' ou de la fédé, on ne sait plus très bien qui commande et qui fait quoi, les outils sont là, très clairement, à vous d'en faire quelque chose. Il en va de votre responsabilité !
Ce n'est sans doute que l'un des nombreux points noirs qui figureront en grand dans le rapport de debriefing d'Arvid Diels, de son assistant Jean Colinet et du manager semi-officiel, Serge Kovaleni. Car il reste - tant sur le plan sportif qu'en dehors - tant de travail à effectuer. Les joueuses et le staff ont pu mesurer en Italie tout l'écart qui les sépare encore du niveau européen. Que dire des â-côtés, ou selon les propres mots d'un officiel, "la structure belge est retournée au Moyen-Age", mais en est-elle vraiment complètement sortie un jour ? Pas sûr, car l'on aura beau se lamenter ou se retrancher derrière les excuses d'absences de cadres comme Ann Wauters, Kathy Wambe, Anke De Mondt et consoeurs, ce n'est pas sur cette campagne additionnelle que les Belges ont manqué le chemin de l'Euro. C'est lors des qualifications en septembre que le fiasco s'est produit et l'immense désillusion qui en a résulté. Le retour de ces cadres dans ce projet 2012 tant voulu par Arvid Diels cadre parfaitement avec les légitimes ambitions du basket belge d'être dans la course aux cinq anneaux le plus longtemps possible. L'équipe nationale a besoin des joueuses les plus talentueuses qu'elle ait connu jusqu'ici, et, en sus, elle a la chance de disposer de deux jeunes générations qui peuvent prétendre à 2012 et 2016, mais le travail ne fait que commencer et les alentours sont à structurer. C'est désormais une éternelle urgence. Messieurs des ligues, du 'steering comitee' ou de la fédé, on ne sait plus très bien qui commande et qui fait quoi, les outils sont là, très clairement, à vous d'en faire quelque chose. Il en va de votre responsabilité !
La joie italienne dans l'antre de Priolo, direction la Lettonie (photo: Fip.it)