Le refus d'Arvid Diels de reprendre en main,- il y a un an - ces fameuses Belgian Cats - avait plongé les décideurs fédéraux dans l'embarras convaincus qu'ils étaient que le Malinois n'allait pas refuser l'aubaine qui se présentait à lui. On le sait désormais Arvid Diels avait en tête un projet global axé sur le long terme, donc avec une série de jeunes formées sous son label Topsport. La superposition des évènements, qualifications pour l'Euro-2009 et Euro U18 qu'il voulait mettre à profit pour regagner la D1, l'avait poussé à l'époque à retarder son inéluctable nomitation à la tête des "Cats".
Cette fois, ça y est, sans parachute doré et sans filet, Arvid Diels se lance dans l'aventure, d'autres diraient qu'il suit tout simplement sa destinée ou une voie toute tracée.. par défaut d'opposition ou d'autres visions. Suscitant ressentiment du côté francophone, jalousie du côté néerlandophone, force est de constater que l'union sacrée ne règne guère en maître mot derrière sa nomination. La cascade de forfaits annoncés en dernière minute pose aussi question. Pour l'heure. Personne pourtant ne conteste ses indéniables qualités de coach. Vraiment personne. Mais le cumul de ses différentes fonctions - coordinateur topsport, directeur technique VBL et FRBB, coach de SKW - font grincer les dents au Nord du Pays, et - pour ce qui est de l'aspect communautaire - au risque de faire grincer celles du Sud - force est de constater, à nouveau, que rien du côté des institutions francophones ne privilégie le haut niveau, pour le catapulter en tous les cas sans sentiment vers les cîmes.
"Au niveau du cumul des fonctions, on ne m'a pas demandé expressément de choisir", souligne Arvid Diels bien au faîte des tensions. "Et puis, je ne suis pas Alain Jardel, et ce n'est pas ici une question de personne, mais je veux dire par là que c'est un avantage de pouvoir être sur le terrain dans le milieu actif. On ne m'a pas demandé non plus de choisir entre mes fonctions et mon club, pour être précis. Peut-être parce que l'on connaissait pertinement bien quelle serait ma réponse. Cela fait 11 ans que je suis à St-Katelijne Waver. Le club a évolué depuis le plus bas niveau pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Dans le top 3. On m'y a toujours laissé carte blanche. Et j'ai toujours dit que je ne quitterai jamais ce club sans qu'il y ait un 'après-Arvid' de garanti d'une manière ou d'une autre. Je ne partirai jamais du jour au lendemain en disant 'salut bonsoir!" sans avoir la garantie qu'il y ait une continuité. Le but - tout le monde le sait et je le répète - est de jouer la Coupe d'Europe. Toujours dans l'optique d'avancer. Toujours. Et de jouer le plus haut niveau possible. Je veux vraiment faire les choses de manière correcte".
Cette fois, ça y est, sans parachute doré et sans filet, Arvid Diels se lance dans l'aventure, d'autres diraient qu'il suit tout simplement sa destinée ou une voie toute tracée.. par défaut d'opposition ou d'autres visions. Suscitant ressentiment du côté francophone, jalousie du côté néerlandophone, force est de constater que l'union sacrée ne règne guère en maître mot derrière sa nomination. La cascade de forfaits annoncés en dernière minute pose aussi question. Pour l'heure. Personne pourtant ne conteste ses indéniables qualités de coach. Vraiment personne. Mais le cumul de ses différentes fonctions - coordinateur topsport, directeur technique VBL et FRBB, coach de SKW - font grincer les dents au Nord du Pays, et - pour ce qui est de l'aspect communautaire - au risque de faire grincer celles du Sud - force est de constater, à nouveau, que rien du côté des institutions francophones ne privilégie le haut niveau, pour le catapulter en tous les cas sans sentiment vers les cîmes.
"Au niveau du cumul des fonctions, on ne m'a pas demandé expressément de choisir", souligne Arvid Diels bien au faîte des tensions. "Et puis, je ne suis pas Alain Jardel, et ce n'est pas ici une question de personne, mais je veux dire par là que c'est un avantage de pouvoir être sur le terrain dans le milieu actif. On ne m'a pas demandé non plus de choisir entre mes fonctions et mon club, pour être précis. Peut-être parce que l'on connaissait pertinement bien quelle serait ma réponse. Cela fait 11 ans que je suis à St-Katelijne Waver. Le club a évolué depuis le plus bas niveau pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Dans le top 3. On m'y a toujours laissé carte blanche. Et j'ai toujours dit que je ne quitterai jamais ce club sans qu'il y ait un 'après-Arvid' de garanti d'une manière ou d'une autre. Je ne partirai jamais du jour au lendemain en disant 'salut bonsoir!" sans avoir la garantie qu'il y ait une continuité. Le but - tout le monde le sait et je le répète - est de jouer la Coupe d'Europe. Toujours dans l'optique d'avancer. Toujours. Et de jouer le plus haut niveau possible. Je veux vraiment faire les choses de manière correcte".
"Je ne suis pas Alain Jardel, et ce n'est pas une question de personne, mais c'est un avantage de pouvoir être sur le terrain dans le milieu actif. J'ai beaucoup de contact, je connais les joueuses belges et le championnat de Belgique, et avec les sélections, je connais aussi les joueuses adverses qui seront nos adversaires dans le futur. Et puis, et ce n'est pas à négliger, je connais aussi les arbitres après les avoir côtoyé sur les différents Euro de jeunes et que l'on retrouve ou retrouvera dans les confrontations internationales."
"Pour ce qui est de mon accord pour reprendre l'équipe nationale... (il cherche longuement ses mots) "C'était le bon moment je pense de commencer quelque chose, de tourner la page. Mais comment ? Je veux aider et apporter quelque chose au basket féminin. De quelle manière, c'était ma réflexion.. Comme directeur, comme coach, comme assistant coach ? Il y a un an déjà, l'on m'a demandé de reprendre l'équipe nationale. J'ai refusé, car au niveau des disponibilités, ce n'était pas possible de combiner avec les U18. Et les sélections de jeunes restaient la priorité pour moi. Le fait d'être monté avec les U18 a joué effectivement à 80 % dans ma décision d'accepter cette fois. A condition bien sûr d'avoir un projet. C'est vrai que j'ai toujours dit aussi que je ne voulais pas reprendre sans qu'il y a une vraie structure."
Se sentant sans doute poussé plus que franchement dans le dos et les institutions n'ayant sans doute toujours pas - malgré l'expérience de l'année précédente - prévu de plan B, Arvid Diels part au feu sans autre structure que celle qu'il composait avec ses jeunes (Jean Colinet, comme adjoint/préparateur physique et Serge Kovaleni comme manager en tant que garde rapprochée), il faut y ajouter Xavier Cambioli comme kiné, sans ses cadres au niveau joueuses, avec la jeune génération si belle de promesses. "Pour cette campagne, il ne me manque rien" tente pourtant de rassurer le Malinois. "Mais pour la suite, entre janvier 2009 et gagner un match en 2010, il faut structurer l'encadrement. Il faut qu'il y ait un manager full-time. Quand je dis full-time, je pense à une personne qui ne s'occupe que de l'équipe nationale. Il faut quelqu'un au niveau de la communication, interne et externe. Il faut 4-5 personnes qui représentent spécifiquement l'équipe nationale dames et qui oeuvrent pour elle. Je ne dis pas qu'il est obligatoire de trouver ces 4 - 5 personnes demain et dire qu'elles feront les 4 ans jusqu'au bout, peut-être faudra-il penser à remplacer ou ajouter des éléments de structure à ce projet 2013. C'est normal. Il convient de trouver la bonne formule. Et il n'y a pas besoin d'aller chercher cela à l'étranger. Il y a chez nous des gens très compétents qui peuvent s'en occuper et produire un travail très efficace. Il faut une 'professionnalisation' des structures, mais pas dans le sens financier du terme, en terme de compétence et d'implication surtout".
Se sentant sans doute poussé plus que franchement dans le dos et les institutions n'ayant sans doute toujours pas - malgré l'expérience de l'année précédente - prévu de plan B, Arvid Diels part au feu sans autre structure que celle qu'il composait avec ses jeunes (Jean Colinet, comme adjoint/préparateur physique et Serge Kovaleni comme manager en tant que garde rapprochée), il faut y ajouter Xavier Cambioli comme kiné, sans ses cadres au niveau joueuses, avec la jeune génération si belle de promesses. "Pour cette campagne, il ne me manque rien" tente pourtant de rassurer le Malinois. "Mais pour la suite, entre janvier 2009 et gagner un match en 2010, il faut structurer l'encadrement. Il faut qu'il y ait un manager full-time. Quand je dis full-time, je pense à une personne qui ne s'occupe que de l'équipe nationale. Il faut quelqu'un au niveau de la communication, interne et externe. Il faut 4-5 personnes qui représentent spécifiquement l'équipe nationale dames et qui oeuvrent pour elle. Je ne dis pas qu'il est obligatoire de trouver ces 4 - 5 personnes demain et dire qu'elles feront les 4 ans jusqu'au bout, peut-être faudra-il penser à remplacer ou ajouter des éléments de structure à ce projet 2013. C'est normal. Il convient de trouver la bonne formule. Et il n'y a pas besoin d'aller chercher cela à l'étranger. Il y a chez nous des gens très compétents qui peuvent s'en occuper et produire un travail très efficace. Il faut une 'professionnalisation' des structures, mais pas dans le sens financier du terme, en terme de compétence et d'implication surtout".