Laurent Buffard l'avait assez souligné durant son bref passage à la tête de l'équipe nationale. Le problème belge réside dans son faible championnat. Le cinq de base - pour caricaturer - de nos Belges peut rivaliser avec n'importe lequel des cinq de base européen. La profondeur du banc et les solutions de rechange pour atteindre, puis rester, au top européen posent problème. Beaucoup de travail - côté néerlandophone - est effectué auprès des jeunes pour baliser leurs premiers pas vers le haut niveau, le niveau international, mais reste le problème de la compétitivité du championnat belge.
Arvid Diels n'avait jusqu'ici que très peu donné son avis sur la de plus en plus hypothétique réforme du championnat belge, mais ce qui se passe en Belgique reste la clé de l'avenir - cela va de soit, mais peu en semble conscient - du basket belge au niveau européen.
"Bien sûr que l'organisation du basket féminin belge m'intéresse et me concerne", rétorque Arvid Diels. "Je crois d'abord qu'il faut absolument comprendre que les ligues doivent se mettre ensemble au sein d'une commission nationale pour gérer l'élite du basket féminin belge. Pour l'instant, il y a d'un côté la VBL et de l'autre l'AWBB qui fonctionnent tous les deux de manière totalement différentes. Il y a deux lignes différentes, deux philosophies et deux politiques différentes. Pour être efficace, il faut une politique nationale, au-dessus de ces deux ligues pour déterminer la meilleure stratégie possible, celle qui privilégie le haut niveau".
"Pour progresser et se rapprocher du niveau international, il n'y a pas de secret, il faut s'entraîner plus et se rapprocher, d'une manière ou d'une autre, du schéma de deux entraînements par jour. Je parle ici du côté néerlandophone, l'objectif du Topsport est d'amener les jeunes en division I et de les amener au plus haut niveau possible. A 16 ans, ces filles doivent pouvoir intégrer un club de division I et y jouer. De plus, en sortant du Topsport, il y a un suivi. Il y a des possibilités qui ont été mises en place avec des filles de Boom, de Waregem, de SKW, d'Ypres, de Gentson qui viennent s'entrainer, en plus de leurs entraînements en club, à Louvain pour accroître leur nombre d'entraînements. D'autres solutions existent en ménageant, par exemple, plusieurs périodes sur l'année, où l'on invite les joueuses à venir s'entraîner deux fois par jour."
Arvid Diels n'avait jusqu'ici que très peu donné son avis sur la de plus en plus hypothétique réforme du championnat belge, mais ce qui se passe en Belgique reste la clé de l'avenir - cela va de soit, mais peu en semble conscient - du basket belge au niveau européen.
"Bien sûr que l'organisation du basket féminin belge m'intéresse et me concerne", rétorque Arvid Diels. "Je crois d'abord qu'il faut absolument comprendre que les ligues doivent se mettre ensemble au sein d'une commission nationale pour gérer l'élite du basket féminin belge. Pour l'instant, il y a d'un côté la VBL et de l'autre l'AWBB qui fonctionnent tous les deux de manière totalement différentes. Il y a deux lignes différentes, deux philosophies et deux politiques différentes. Pour être efficace, il faut une politique nationale, au-dessus de ces deux ligues pour déterminer la meilleure stratégie possible, celle qui privilégie le haut niveau".
"Pour progresser et se rapprocher du niveau international, il n'y a pas de secret, il faut s'entraîner plus et se rapprocher, d'une manière ou d'une autre, du schéma de deux entraînements par jour. Je parle ici du côté néerlandophone, l'objectif du Topsport est d'amener les jeunes en division I et de les amener au plus haut niveau possible. A 16 ans, ces filles doivent pouvoir intégrer un club de division I et y jouer. De plus, en sortant du Topsport, il y a un suivi. Il y a des possibilités qui ont été mises en place avec des filles de Boom, de Waregem, de SKW, d'Ypres, de Gentson qui viennent s'entrainer, en plus de leurs entraînements en club, à Louvain pour accroître leur nombre d'entraînements. D'autres solutions existent en ménageant, par exemple, plusieurs périodes sur l'année, où l'on invite les joueuses à venir s'entraîner deux fois par jour."
"Concrètement, pour la compétition belge, l'idéal reste la formule la plus classique possible. C'est le plus simple et le plus efficace au niveau compétitivité. Une phase classique mise en place, puis, effectivement, une phase de play-off pour terminer, c'est cela à mon sens la formule classique idéale"
"Il faut développer les contacts internationaux. En Belgique, tout le monde joue de la même manière. Je ne veux pas dire que toutes les équipes jouent les mêmes systèmes, mais il y a un style propre à la D1 belge et à force tout le monde se connaît. Jouer des rencontres de Coupe d'Europe ou des matches internationaux contre d'autres styles de jeu permettrait de s'opposer à d'autres basket. C'est très important. Pousser les clubs, ou trouver des formules pour proposer à des clubs ou une équipe de disputer l'Eurocoupe FIBA, c'est vraiment le minimum que nous puissions faire dans l'immédiat".
Enfin pour suivre, Arvid Diels répondra aux critiques qui visent le port de ses multiples casquettes institutionnelles et expliquera les raisons de son engagement avec l'équipe nationale.