Moins d'un an après avoir été sollicité par les présidents des deux ligues pour reprendre l'équipe nationale, Arvid Diels avait d'abord refusé l'option. Le Malinois connaît particulièrement le basket féminin belge et les joueuses qui la composent. De par ses fonctions de coordinateur topsport à la VBL, comme directeur technique du basket féminin, comme coach des sélections de jeunes et comme coach de St-Katelijne Waver, l'homme, constamment sur le terrain et en contact avec ses joueuses, tient ses données à jour. De quoi composer son noyau en connaissance de cause, mais avec sa logique et ses critères.
Arvid Diels l'a précisé, sont reprises des joueuses ayant eu un contact international et des jeunes issues des sélections nationales. Côté joueuses 'averties', hormis les habituées des sélections nationales précédentes, aucune nouvelle tête belge n'est venue rejoindre l'équipe nationale.
"D'un point de vue international, il est différent de s'imposer en Belgique, et de s'imposer à l'échelon international. Il y a plus de physique, de mental, d'intensité, c'est un état d'esprit aussi et de compétitivité. Jouer chaque semaine contre d'autres filles pro, dans un club pro, contre des autres clubs pro dans un championnat compétitif, ce n'est pas la même chose que de jouer deux fois contre Akonga. C'est pour cela qu'il faut absolument développer les contacts européens d'un bon niveau pour les clubs belges. J'ai des 'databases' sur toutes les joueuses de tous les âges et j'ai mes profils de joueuses c'est clair, cela ne veut pas dire que d'autres ne peuvent pas intégrer le noyau. Il y a des évaluations, mais je ne vais pas changer mes idées."
"J'ai du limiter ma liste, il n'est pas possible de suivre toutes les joueuses, tout le temps et il y a un travail d'accompagnement à effectuer auquel je tiens. Nous le faisons avec les jeunes au niveau du Topsport, mais quand une fille comme Sara Leemans a terminé son cycle et a l'opportunité d'évoluer dans un club pro, en l'occurence en France avec Calais, il est normal qu'il y ait une continuité et un suivi de notre part pour l'évolution de sa carrière. De même, j'estime qu'il faut améliorer les contacts avec les joueuses plus expérimentées qui jouent à l'étranger. Ce suivi est nécessaire."
"J'ai du limiter ma liste, il n'est pas possible de suivre toutes les joueuses, tout le temps et il y a un travail d'accompagnement à effectuer auquel je tiens. Nous le faisons avec les jeunes au niveau du Topsport, mais quand une fille comme Sara Leemans a terminé son cycle et a l'opportunité d'évoluer dans un club pro, en l'occurence en France avec Calais, il est normal qu'il y ait une continuité et un suivi de notre part pour l'évolution de sa carrière. De même, j'estime qu'il faut améliorer les contacts avec les joueuses plus expérimentées qui jouent à l'étranger. Ce suivi est nécessaire."
Dans un projet aussi vaste que celui portant jusqu'en 2013, toutes les jeunes promesses ou espoirs du basket belge n'ont pas été systématiquement reprises, prenont par exemple le noyau des Espoirs, 5-ème du mondial à Moscou et de l'Euro à Sofia l'an dernier ou des jeunes ayant disputé les championnats d'Europe cet été ?
"J'ai proposé une liste qui a été approuvée par les deux ligues. Cette liste (celle de 29 joueuses), je l'ai composée sur base de ce que je connais de par mon travail en sélections chez les jeunes, pour les filles entre 16 et 20 ans, lors des campagnes avec les U16, U18, U20 ou même U21. Les critères s'axent aussi autour de l'investissement que la joueuse est prête à faire, de sa marge de progression. Tout le travail au niveau du Topsport, je parle toujours de ce qui se passe côté VBL bien sûr, et des sélections se fait dans l'idée de devenir un jour joueuse de l'équipe dames. Tout est orienté dans cette perspective. Un autre critère a été celui des joueuses déjà sélectionnées en équipe nationale entre 2003 et 2007, là aussi en tentant compte de leur motivation basket et leur engagement pour le futur."
"Je veux aussi que le basket belge soit attractif. Bien sûr, j'ai mes idées et j'ai dans mon esprit un profil de joueuse par poste. Il y a un jeu espagnol, un basket japonais, je veux créer une identité belge avec mes idées du basket, grâce à un jeu avec beaucoup de pression, un tempo élevé, mais il faut aussi toujours rester réaliste et savoir surtout où se situter en terme d'objectif final et fixer des objectifs intermédiaires."
"On a procédé par poste, par exemple, au niveau de la meneuse, il y a Kathy Wambe et Marjorie Carpréaux avec ensuite une fille par catégorie: une plus âgée, Daphne Van Dessel, 27 ans, Stéphanie Slaviero (U20), Noémie Mayombo (U18) et Julie Van Loo (U16). Il est entendu que ce n'est pas une liste limitative et que toute joueuse peut entrer en ligne de compte de par ses prestations, son évolution, son engagement à prendre part au projet. Mais je ne veux pas non plus par exemple que la 12e joueuse soit une fille de 25-30 ans, je ne peux décemment pas lui demander ça, c'est une place pour une jeune. Le projet est à long terme. Nous allons continuer à développer cet aspect. De part, les campagnes avec les U16, U18, U20. Une équipe U16 ira aussi l'année prochaine au FOJE à Tampere en Finlande. "
"Toutes les jeunes espoirs ne sont pas dans la liste, mais d'abord, je ne peux pas mettre tout le monde. Et ensuite, il y a par exemple 7 ou 8 joueuse talentueuses, et 3 et 4 joueuses d'un bon niveau, qui peuvent évoluer avec les autres dans ce groupe là, et le tout forme une équipe. Mais au niveau seniors, je suis déjà limité par l'âge. Il faut faire un mix entre les joueuses plus âgées et les jeunes. Dans cette première liste, il y un équilibre entre les deux. Par la suite, nous affinerons la sélection sur ce qui a été présenté, et sur la manière par rapport au projet."
"Toutes les jeunes espoirs ne sont pas dans la liste, mais d'abord, je ne peux pas mettre tout le monde. Et ensuite, il y a par exemple 7 ou 8 joueuse talentueuses, et 3 et 4 joueuses d'un bon niveau, qui peuvent évoluer avec les autres dans ce groupe là, et le tout forme une équipe. Mais au niveau seniors, je suis déjà limité par l'âge. Il faut faire un mix entre les joueuses plus âgées et les jeunes. Dans cette première liste, il y un équilibre entre les deux. Par la suite, nous affinerons la sélection sur ce qui a été présenté, et sur la manière par rapport au projet."
Pour suivre, comment accroître la compétitivité du basket féminin belge et comment remédier aux carences d'une structure au niveau de l'équipe nationale.