Maria Stepanova grand sourire pour soulever l'Euroligue (photo: FIBA Europe/Elio Castoria)
L'on peut comprendre que Eka savoure ce second trophée après avoir été barré à cinq reprises de 2007 à 2010 par le Spartak Moscou en demi-finales. A 5 reprises troisième, Ekaterinburg a cette fois été jusqu'au bout écartant Bourges en demi-finales. Les Françaises, emmenées par l'emblématique porte-drapeau du basket féminin tricolore, a pris la 3e place en battant les Slovaques de Kosice, autre invité surprise, dans la petite finale 65 à 57.
Candace Parker, MVP (photo: FIBA Europe/Elio Castoria)
Il est vrai aussi qu'Ekaterinburg (d'Andreï Kozitsyne, le directeur général d'UMMC, (Ural Mining and Metallurgical Company), géant de l'industrie russe et propriétaire du club) avait mis le paquet en enrôlant la super star du basket mondial, Diana Taurasi. La championne olympique a encore étalé son savoir-faire pour planter 14 points, prendre 5 rebonds et délivrer 5 assists. Il y a aussi Sandrine Gruda dans cette équipe, Candace Parker, donc, mais également Silvia Dominguez. La jeune meneuse, qui a longtemps mangé son pain noir en équipe nationale, coupée aux portes des 12, savoure déjà son troisième titre personnel en Euroligue. Il y a aussi Maria Stepanova, la tsarine, qui a pu soulever ce trophée. Haaa Stepanova, celle qui faisait craquer tout le clan belge à Chieti lors de l'Euro-2007, le dernier de la Belgique à ce jour.
Maria Stepanova dévisagée par Koen Umans, Laurent Buffard, Christian Grandry, Cathy Populaire et Jean-Pierre Siutat, aujourd'hui président de la fédération française (photo: Ann Dee Lamour)