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Made in Belgium

Didier Prinsen rend son tablier !

Ne se sachant pas prolongé la saison prochaine...


Didier Prinsen a démissionné jeudi de son poste de coach de Namur Capitale. Avec effet immédiat. C'est son assistant, Michel Bechoux, qui officait sur le banc namurois lors de la première manche des demi-finales de play-off dimanche face à Declercq Stortbeton Waregem (49-55). L'emblêmatique coach jambois n'a pa apprécié du tout de s'entendre dire qu'il ne serait pas le coach de Namur la saison prochaine. Il a préféré rendre son tablier.



Didier Prinsen tire sa révérence ?
Didier Prinsen tire sa révérence ?
Nous vous disions que la semaine avait été agitée sur les hauteurs de Namur. De fait, alors qu'il semblait que Didier Prinsen, l'emblêmatique coach namurois du BCSS Namur, puis du Mosa Jambes, du Novia Namur et enfin de Namur Capitale était le premier choix de la nouvelle équipe dirigeante pour la saison prochaine, il apparaît qu'il n'en est rien. L'ayant appris, le Jambois aurait d'abord annoncé sa démission jeudi, avec effet immédiat, laissant à son assistant, Michel Bechoux le soin de dispenser l'entraînement vendredi. L'objectif était malgré tout de convaincre l'homme de revenir sur sa décision et de terminer la saison. En vain, c'est bien Michel Bechoux, son assistant, qui était sur le banc face à Declercq Stortbeton Waregem (49-55). Explication.

La presse namuroise en parle
Didier Prinsen démissionne (Le Quotidien de Namur)
Didier Prinsen claque la porte (L'Avenir)


Après 17 années sur la place, il faut rajeunir les cadres

Didier Prinsen rend son tablier !
L'annonce de Didier Prinsen de démissionner, avec effet immédiat, a fait grand bruit sur la place namurois. Le coach namurois n'est pas encore sorti publiquement de sa réserve pour s'exprimer sur ce claquement de porte qui a résonné jusqu'à Waregem, obligeant Daniel Goethals a démentir fermement qu'une signature soit déjà intervenue, où que ce soit d'ailleurs. "La seule chose que je peux dire", a expliqué le coach de Declercq Stortbeton Waregem à l'issue de sa victoire 49-55... à Namur dimanche, "c'est que j'ai repoussé une offre de Spirou Monceau. Pour le reste, je suis à 200% à Waregem jusqu'au bout et je n'admettrai pas que l'on mette en doute mon intégrité de coach."

Obligé aussi de s'explique, le président de Dexia Namur Capitale doit composer avec les départs successifs de l'ancienne frange du Novia ces dernières semaines. En eaux troubles, le club fusionné traverse une nouvelle zone de turbulence. "Je me doutais bien que cette décision de ne pas le prolonger (Didier Prinsen), n'allait pas lui faire plaisir", a confié Jean-François Davreux, le président namurois dimanche avant la première manche de demi-finale de play-off. "Mais après 17 ans dans la place, il faut rajeunir les cadres. Cependant, nous ne nous attendions pas à sa réaction. Nous lui avons en effet annoncé qu'il ne serait pas reconduit la saison prochaine comme coach de D1, mais nous lui avons proposé la direction technique et la formation de nos jeunes pour que la filière puisse un jour faire aboutir nos jeunes en division I. Ce n'est pas rien et cela reste une priorité pour le club."

Débarqué de la sorte, Didier Prinsen a vu rouge. Claquant les talons sans se retourner. Didier Prinsen, c'est un monument sur la place de Namur et l'un des monstres sacrés du basket féminin belge. Ce Jambois a construit avec Pierre Olivier, depuis le plus bas échelon de l'échelle jusqu'aux titres de champions, le BCSS Namur sur lequel a suivi Dexia Namur. Plusieurs fois coach de l'année, le Namurois a ensuite, en 1998, pris la direction du Mosa Jambes, restant, en 2003 après la fusion avec le Féminamur, à la tête du Novia Namur. La seconde fusion lui permis de poursuivre encore cette saison au plus haut niveau avant qu'il ne se voit débarqué jeudi dernier, trois jours avant la première manche de demi-finale de play-off.

'J'espérais qu'il change d'avis et qu'il soit là dimanche'

Michel Bechoux assurera l'interim
Michel Bechoux assurera l'interim
"Nous avons décidé de jouer la transparence", rajoute encore Jean-François Davreux. "Y avait-il un autre moment pour lui dire ? Fallait-il le faire "à la Foucart" (où Marc Foucart n'avait pas été confirmé dans ses fonctions bien après la fin du championnat) ? J'ai décide de le faire maintenant, autrement je n'aurais pas pu continuer à le regarder dans les yeux. Pour nous, il a atteint les objectifs que le club lui a fixé. Passer un tour en Coupe d'Europe, aller en play-off et atteindre une finale. Ne pas gagner un trophée ne remet rien en cause pour le club."

L'homme n'a donc rien à se reprocher, alors pourquoi changer ? "parce qu'il faut rajeunir les cadres et passer à autre chose", Le président namurois n'en dira pas beaucoup plus. "Nous déciderons à la fin du championnat. Mais il n'y pas 50.000 coaches sur le marché", lâche-t-il tout de même. "Pour l'heure, Michel Bechoux assurera l'interim jusqu'à la fin de saison."


Dimanche 3 Avril 2011