Un nouveau trophée pour Oksana Agabalova (photo: Ch. Béka/www.amaphoto.eu)
Game 2
Declercq Stortbeton Waregem - Dexia Namur 75-93
Dexia Namur bat Waregem 2 à 0
Waregem: 17/34 à 2pts, 8/20 à 3pts, 17/27 LF, 24 rbds, 22 fp. Medvedeva 9, E. Billet 4, Op de Beeck 9 (1x3), J. Billet, Boucquey 22 (4x3), Van Respaille 10, Van Impe, Surgeloose, Delmulle, Malfait, L. Foucart 2, Deyaert 19 (3x3)
Dexia Namur: 21/47 à 2pts, 12/25 à 3 pts, 15/20 LF, 36 rbds, 15 fp. Szymanska-Lara 13 (3x3), Lara, Vandy, Malashenko 14 (1x3), Ciappina 21 (4x3), Vermylen, Dubuc 11 (3x3), Derenne, Agabalova 12, Akonga 22 (1x3)
Le compte-rendu de Vers l'Avenir Namur
BOX SCORE
Dexia Namur a reconquis sa couronne nationale en venant à bout d'une fantômatique équipe de Waregem mardi soir au 'Treffer'. Les Namuroises de Patrick Delsaut n'ont eu qu'à paraître en terre flandrienne pour s'en retourner dans son antre avec un 16-ème titre de champion, qui - ajouté à une 14-ème Coupe de Belgique conquise samedi à Andenne - formait un 13-ème doublé Coupe-Championnat. De match, il n'en fut guère question mardi soir lors de cette seconde manche de la finale des play-off. Rapidement, les craintes de Marc Foucart allaient redoubler de vigueur. Son équipe, ses joueuses étaient plus que pètrifiées par l'enjeu. Paralysées. Incapables de s'arracher et de combattre. Le désarrois du coach flandrien est d'autant plus facile à comprendre que cette peur est d'autant plus incompréhensible si l'on se rappelle que ce sont ces mêmes joueuses qui 12 mois plus avaient mis fin au règne namurois. Bref, hormis un 0-5, et quelques banderilles signées Angèle Boucquey et Nele Deyaert, Declercq Stortbeton Waregem - avec en outre une Irina Medvedeva visiblement très diminuée -a sorti une copie indigne de son rang. Le tapis rouge était déroulé devant les filles de Patrick Delsaut, aussi heureux qu'un jeune premier découvrant Disneyland. A 19-20 à la 10e, Waregem faisait certes illusion, mais les Flandriennes ne s'en faisaient déjà plus elles-mêmes manifestement.
Un titre amplement mérité
Malgré l'absence de Fannie Vandesteene (genou) dont l'échauffement n'avait pas été concluant, les Namuroises pouvait filer dès avant le repos vers un titre qui lui retendait les bras. Szymanska-Lara voualit en finir au plus vite et Dexia Namur menait 23-32 alors que Pauline Akonga se trouvait sur le banc comptée à 2 fautes. C'était sans risque pourtant que le coach st-servaitois pouvait la laisser sur le banc tant la défense flandrienne prenait l'eau. Marc Foucart avait dit qu'en marquant 52 pts en finale de la Coupe de Belgique samedi il lui était impossible de gagner. Son équipe en encaissera ... 51 en première période mardi et la dernière action était bien symptômatique de la (non)-envie waregemoise. A 4 secondes du terme, Dexia peut remonter le ballon sans opposition pour permettre à Akonga libre de tout marquage de planter un trois points 'on the buzzer'. Trop facile.
Sur les 9 confrontations avec Declercq Stortbeton Waregem - ce qui faisait dire à Olesyia Malashenko que "à la longue cela en devenait lassant, mais il fallait y passer" - Dexia Namur aura remporté 8 rencontres. Et au fur et à mesure que celles-ci se suivaient, les Namuroises avaient d'autant plus facile au point de nourrir chez Waregem un gros complexe 'Dexia Namur'. La seconde période tournait à la démonstration pour les St-Servaitoises qui n'en demandaient pas tant. Akonga, Szymanska-Lara, Ciappina, Dubuc ou Agabalova, elles ne doutaient pour rien au monde. Kateryna Lara s'offrait même en fin de rencontre un bout de match avec sa maman, Krystyna Szymanska-Lara. Assez inédit que ce dul mère et fille en finale de play-off. S'il a manqué un adversaire en finale, Dexia Namur a reconquis un titre que peu lui prédisait en début de saison, d'autant que Marjorie Carpréaux quittait le bateau à la mi-saison. Mais il a été démontré à de très nombreuses reprises qu'un noyau limité à 8 évolue en général à pleine confiance sans redouter l'erreur synonyme d'un retour sur le banc ou d'une limitation du temps de jeu. Et quand en outre, ce sont 8 joueuses de talent, ce titre est amplement mérité sur l'ensemble de la saison.
Le coup de sifflet final saluait ainsi le vainqueur, dans un anonymat assez surprenant. Ann Wauters remattait certes le trophée à Krystyna Szymanska-Lara. Mais il était un temps pas si lointain où ils étaient plusieurs centaines de supporters exhubérants à effectuer le déplacement avec le club namurois, mardi soir, on pouvait les compter sur les doigts d'une main, dirigeants compris, pour applaudir leurs favorites. Dans une discrétion qui avait de drôles d'allures de fin de règne...
Declercq Stortbeton Waregem - Dexia Namur 75-93
Dexia Namur bat Waregem 2 à 0
Waregem: 17/34 à 2pts, 8/20 à 3pts, 17/27 LF, 24 rbds, 22 fp. Medvedeva 9, E. Billet 4, Op de Beeck 9 (1x3), J. Billet, Boucquey 22 (4x3), Van Respaille 10, Van Impe, Surgeloose, Delmulle, Malfait, L. Foucart 2, Deyaert 19 (3x3)
Dexia Namur: 21/47 à 2pts, 12/25 à 3 pts, 15/20 LF, 36 rbds, 15 fp. Szymanska-Lara 13 (3x3), Lara, Vandy, Malashenko 14 (1x3), Ciappina 21 (4x3), Vermylen, Dubuc 11 (3x3), Derenne, Agabalova 12, Akonga 22 (1x3)
Le compte-rendu de Vers l'Avenir Namur
BOX SCORE
Dexia Namur a reconquis sa couronne nationale en venant à bout d'une fantômatique équipe de Waregem mardi soir au 'Treffer'. Les Namuroises de Patrick Delsaut n'ont eu qu'à paraître en terre flandrienne pour s'en retourner dans son antre avec un 16-ème titre de champion, qui - ajouté à une 14-ème Coupe de Belgique conquise samedi à Andenne - formait un 13-ème doublé Coupe-Championnat. De match, il n'en fut guère question mardi soir lors de cette seconde manche de la finale des play-off. Rapidement, les craintes de Marc Foucart allaient redoubler de vigueur. Son équipe, ses joueuses étaient plus que pètrifiées par l'enjeu. Paralysées. Incapables de s'arracher et de combattre. Le désarrois du coach flandrien est d'autant plus facile à comprendre que cette peur est d'autant plus incompréhensible si l'on se rappelle que ce sont ces mêmes joueuses qui 12 mois plus avaient mis fin au règne namurois. Bref, hormis un 0-5, et quelques banderilles signées Angèle Boucquey et Nele Deyaert, Declercq Stortbeton Waregem - avec en outre une Irina Medvedeva visiblement très diminuée -a sorti une copie indigne de son rang. Le tapis rouge était déroulé devant les filles de Patrick Delsaut, aussi heureux qu'un jeune premier découvrant Disneyland. A 19-20 à la 10e, Waregem faisait certes illusion, mais les Flandriennes ne s'en faisaient déjà plus elles-mêmes manifestement.
Un titre amplement mérité
Malgré l'absence de Fannie Vandesteene (genou) dont l'échauffement n'avait pas été concluant, les Namuroises pouvait filer dès avant le repos vers un titre qui lui retendait les bras. Szymanska-Lara voualit en finir au plus vite et Dexia Namur menait 23-32 alors que Pauline Akonga se trouvait sur le banc comptée à 2 fautes. C'était sans risque pourtant que le coach st-servaitois pouvait la laisser sur le banc tant la défense flandrienne prenait l'eau. Marc Foucart avait dit qu'en marquant 52 pts en finale de la Coupe de Belgique samedi il lui était impossible de gagner. Son équipe en encaissera ... 51 en première période mardi et la dernière action était bien symptômatique de la (non)-envie waregemoise. A 4 secondes du terme, Dexia peut remonter le ballon sans opposition pour permettre à Akonga libre de tout marquage de planter un trois points 'on the buzzer'. Trop facile.
Sur les 9 confrontations avec Declercq Stortbeton Waregem - ce qui faisait dire à Olesyia Malashenko que "à la longue cela en devenait lassant, mais il fallait y passer" - Dexia Namur aura remporté 8 rencontres. Et au fur et à mesure que celles-ci se suivaient, les Namuroises avaient d'autant plus facile au point de nourrir chez Waregem un gros complexe 'Dexia Namur'. La seconde période tournait à la démonstration pour les St-Servaitoises qui n'en demandaient pas tant. Akonga, Szymanska-Lara, Ciappina, Dubuc ou Agabalova, elles ne doutaient pour rien au monde. Kateryna Lara s'offrait même en fin de rencontre un bout de match avec sa maman, Krystyna Szymanska-Lara. Assez inédit que ce dul mère et fille en finale de play-off. S'il a manqué un adversaire en finale, Dexia Namur a reconquis un titre que peu lui prédisait en début de saison, d'autant que Marjorie Carpréaux quittait le bateau à la mi-saison. Mais il a été démontré à de très nombreuses reprises qu'un noyau limité à 8 évolue en général à pleine confiance sans redouter l'erreur synonyme d'un retour sur le banc ou d'une limitation du temps de jeu. Et quand en outre, ce sont 8 joueuses de talent, ce titre est amplement mérité sur l'ensemble de la saison.
Le coup de sifflet final saluait ainsi le vainqueur, dans un anonymat assez surprenant. Ann Wauters remattait certes le trophée à Krystyna Szymanska-Lara. Mais il était un temps pas si lointain où ils étaient plusieurs centaines de supporters exhubérants à effectuer le déplacement avec le club namurois, mardi soir, on pouvait les compter sur les doigts d'une main, dirigeants compris, pour applaudir leurs favorites. Dans une discrétion qui avait de drôles d'allures de fin de règne...
La der de Patrick Delsaut
Pauline Akonga et Krystyna Szmanska-Lara (photo: Ch. Béka/www.amaphoto.eu)
"Après la Coupe, le doublé, je n'en reviens pas. Je suis contente pour moi, mais aussi pour l'équipe.", Stéphanie Dubuc pouvait savourer son premier titre après sa première Coupe de Belgique avant d'examiner attentivement l'offre suisse de Neuchâtel Université pour la saison prochaine.
"Ce n'est jamais facile de gagner à Waregem. C'est ce que nousavons fait aujourd'hui pour le titre en y mettant l'écart et la manière. Ce n'est pas un point mais 20.", Krystyna Szymanska-Lara qui souhaite, à 40 ans, prolonger encore son séjour à Namur la saison prochaine.
"Je ne réalise pas encore que nous sommes champions. Je clôture ma dernière saison à Namur avec un doublé. J'ai accompli ma mission. Je vais aller coacher Runkster en première provinciale limbourgeoise, près de chez moi, histoire de profiter un peu de ma famille.", Patrick Delsaut.
"Ce n'est jamais facile de gagner à Waregem. C'est ce que nousavons fait aujourd'hui pour le titre en y mettant l'écart et la manière. Ce n'est pas un point mais 20.", Krystyna Szymanska-Lara qui souhaite, à 40 ans, prolonger encore son séjour à Namur la saison prochaine.
"Je ne réalise pas encore que nous sommes champions. Je clôture ma dernière saison à Namur avec un doublé. J'ai accompli ma mission. Je vais aller coacher Runkster en première provinciale limbourgeoise, près de chez moi, histoire de profiter un peu de ma famille.", Patrick Delsaut.