La situation de Dexia Namur était plus que catastrophique. Avec 7 défaites au compteur et aucune victoire à domicile en championnat, les St-Servaitoises ont juste redressé la barre face à Coimbra en Eurocoupe FIBA. Arrivé en début de saison, Didier Pardons doit céder son tablier au moment où il venait d'aligner pour la première fois deux succès d'affilée.
Daniels Goethals prend ainsi les rênes de la phalange namuroise qui doit affronter les Croates de Medveczak jeudi en Coupe d'Europe avant de se déplacer dimanche à Spirou Monceau en championnat. Une affaire qui s'est règlée mercredi soir quelques minutes avant l'entraînement qu'a dispensé pour la première fois l'ex-international belge. Certes pas l'idéal, mais pour Daniel Goethals, il faut aller de l'avant. "Débarquer dans un club en pleine saison à quelque moment que ce soit, ce n'est jamais la meilleure formule", explique l'intérieur hennuyer. "J'aurais préféré arriver le 15 août et avoir un mois et demi de préparation. J'ai encore une séance demain matin (jeudi matin) avec plus de la moitié du groupe. C'est sûr que le match contre les Croates ne sera sûrement pas parfait. Mais ce sera peut-être l'élément déclencheur. J'ai envie de dire, comme je l'ai dit aux filles, c'est qu'il faut se remettre en question. Tout le monde. Ce n'est pas qu'une question de coach, tout le monde, et pas seulement le coach, y compris les joueuses puisque ce sont elles qui sont sur le terrain, qui porte une part de responsabilité dans cet échec."
Daniels Goethals prend ainsi les rênes de la phalange namuroise qui doit affronter les Croates de Medveczak jeudi en Coupe d'Europe avant de se déplacer dimanche à Spirou Monceau en championnat. Une affaire qui s'est règlée mercredi soir quelques minutes avant l'entraînement qu'a dispensé pour la première fois l'ex-international belge. Certes pas l'idéal, mais pour Daniel Goethals, il faut aller de l'avant. "Débarquer dans un club en pleine saison à quelque moment que ce soit, ce n'est jamais la meilleure formule", explique l'intérieur hennuyer. "J'aurais préféré arriver le 15 août et avoir un mois et demi de préparation. J'ai encore une séance demain matin (jeudi matin) avec plus de la moitié du groupe. C'est sûr que le match contre les Croates ne sera sûrement pas parfait. Mais ce sera peut-être l'élément déclencheur. J'ai envie de dire, comme je l'ai dit aux filles, c'est qu'il faut se remettre en question. Tout le monde. Ce n'est pas qu'une question de coach, tout le monde, et pas seulement le coach, y compris les joueuses puisque ce sont elles qui sont sur le terrain, qui porte une part de responsabilité dans cet échec."
Redonner vie à une salle qui avait l'habitude des succès
Jennifer Fleischer pourra bénéficier des conseils de l'ex-international (photo: Ch.Beka/amaphoto.eu)
"C'est un challenge que je veux relever. J'ai une opportunité qui s'offre à moi et j'ai la ferme intention de tout faire pour faire passer ma philosophie de coach, essayer d'apporter de nouvelles choses. Il y a beaucoup de travail, mais j'ai senti les filles très impliquées. Il faudra encore attendre un peu le plein rétablissement de Krystyna Szymanska-Lara. Mais il y a un gros potentiel, cela c'est certain. J'ai accepté le challenge parce que St-Servais a une histoire et c'est une équipe qui doit gagner. C'est une salle qui est habituée à connaître le vent des victoires et des succès. Je veux ramener cela et redonner à ce club les couleurs qu'il avait ces dernières années."
Coach de Carnières (A et juniors) et au Centre de formation filles de l'AWBB, Daniel Goethals a surtout réalisé un coup de maître en guidant les U16 au titre de vice-champion d'Europe cet été, soit le meilleur résultat d'une sélection nationale belge. Daniel Goethals, dans le grand bain du basket féminin. "Vous savez, je n'ai pas de plan de carrière, comme je n'avais pas de plan de carrière en tant que joueur", explique encore Daniel Goethals qui continuera à mener ses missions précédentes. "J'ai des opportunités qui se présentent et je le saisis pour me lancer dans ma carrière de coach. Je ne veux pas me cataloguer comme coach masculin, comme coach féminin. Je ne veux pas travailler dans le basket féminin quelques mois pour de toute façon passer dans le basket masculin à tout prix. Nous verrons où tout cela me mènera. Dans l'immédiat, je reprend Dexia Namur et je m'en réjouis. Le basket masculin est plus axé sur le physique et le jeu rapide. Chez les filles, il y a plus de rigueur dans le respect du jeu et plus de possibilités de développer du beau basket. C'est un challenge qui me plaît."
Première étape de l'empreinte de Big Dan face aux Croates de Medveczak jeudi soir en Eurocoupe FIBA avant un déplacement à Spirou Monceau dimanche. Les St-Servaitoises avaient besoin d'une forte personnalité, elles ne seront pas déçues.
Coach de Carnières (A et juniors) et au Centre de formation filles de l'AWBB, Daniel Goethals a surtout réalisé un coup de maître en guidant les U16 au titre de vice-champion d'Europe cet été, soit le meilleur résultat d'une sélection nationale belge. Daniel Goethals, dans le grand bain du basket féminin. "Vous savez, je n'ai pas de plan de carrière, comme je n'avais pas de plan de carrière en tant que joueur", explique encore Daniel Goethals qui continuera à mener ses missions précédentes. "J'ai des opportunités qui se présentent et je le saisis pour me lancer dans ma carrière de coach. Je ne veux pas me cataloguer comme coach masculin, comme coach féminin. Je ne veux pas travailler dans le basket féminin quelques mois pour de toute façon passer dans le basket masculin à tout prix. Nous verrons où tout cela me mènera. Dans l'immédiat, je reprend Dexia Namur et je m'en réjouis. Le basket masculin est plus axé sur le physique et le jeu rapide. Chez les filles, il y a plus de rigueur dans le respect du jeu et plus de possibilités de développer du beau basket. C'est un challenge qui me plaît."
Première étape de l'empreinte de Big Dan face aux Croates de Medveczak jeudi soir en Eurocoupe FIBA avant un déplacement à Spirou Monceau dimanche. Les St-Servaitoises avaient besoin d'une forte personnalité, elles ne seront pas déçues.