Alors qu'il faut attendre une longue semaine avant la seconde manche des play-off dimanche, la situation à Namur ne s'est pas vraiment éclaircie. Chacun y va de son petit commentaire, et celui qui lie l'éventuelle arrivée de Daniel Goethals à ses fonctions à l'AWBB n'a pas plu du tout au coach de Declercq Stortbeton Waregem qui a tenu à le faire savoir. "Je n'accepterai pas que l'on mette mon intégrité en doute !", rappelle une nouvelle fois Daniel Goethals en réaction à un article paru dans la presse namuroise mardi. "Je n'ai besoin d'aucun piston ou d'aide pour trouver un club. Oui, je suis en contact avec Namur, oui j'ai discuté avec les dirigeants de Waregem mardi soir comme prévu, mais je ne dévoilerai ma décision que 48 heures après la demi-finale. Pour le moment, je suis à 200% avec Waregem et j'ai le plus grand respect pour Mr Prinsen. J'apprécie ce qu'il a d'ailleurs mis dans la presse me concernant. Mais je ne suis pas responsable de sa démission et je fais toujours mon boulot à 100% en âme et conscience pour le club qui m'emploie."
Certains s'interrogent sur le bien-fondé de la réaction de Didier Prinsen, démissionnaire. Mais la vraie question est peut-être celle-ci: quelle mouche a donc piqué le comité de Dexia Namur Capitale et son président à faire savoir à son coach qu'ils ne comptaient plus sur lui en D1 après lui avoir indiqué le contraire jusque là, à deux jours de la demi-finale de play-off face à ... Waregem, précisément ? Connaissant le personnage, il y avait fort à parier que cela n'allait pas se passer en douceur. Et que la houle allait être forte... Difficile de se mettre à la place de quelqu'un qui se voit flanquer un coup de pied au derrière après 17 années passées à oeuvrer pour le basket féminin namurois. "Dehors les vieux ! Au placard !". Cela manque de classe, et de l'élémentaire respect. Que le choix ne se porte pas sur Didier Prinsen la saison prochaine est une chose qui n'appartient qu'aux décideurs, et que l'on soit partisan du coach Prinsen ou pas, en tout il y a la manière. Question de respect. Ce que Daniel Goethals regrette aussi.
Respecter le travail accompli
"Personne ne m'oblige à faire quoi que ce soit", reprend le coach de Waregem. "Et ma carrière est déjà bien remplie. Avec mes 16 années comme joueur, j'ai joué dans les meilleurs clubs belges, j'ai porté les couleurs de mon pays à plus de 90 reprises" (ndlr: il faisait partie de la génération belge ayant disputé l'Euro en 1993 soit le dernier rendez-vous de la Belgique dans une phase finale), "et comme coach, cela reste deux médailles d'argent (à l'Euro U16 à Naples et au FOJE de Tampere en 2009) et une 4e place mondiale (à Toulouse avec les U17 l'an dernier), et deux mérites sportifs collectifs féminin (aux Trophées du Mérite Sportif de la Communauté française). Mes ambitions sont déjà bien assouvies. Je ne dois rien demander à personne. Et pour rappel, Waregem ne fait pas partie de l'AWBB et pourtant j'en suis le coach. Il y a un moment où il faut avoir du respect pour le travail accompli." C'est le minimum que réclame aussi sans doute Didier Prinsen...
Arrêtons aussi de grâce de jouer les vierges effarouchées, tout le monde sait que les saisons suivantes se préparent dès le début de l'année civile. C'est le business. Ce qui n'empêche aucunement de rester correct, comme dirigeant, d'être au service de son club, comme joueuse ou comme coach, jusqu'à la fin du "contrat". Question d'honneur et de loyauté. C'est sans doute cela être pro..
Certains s'interrogent sur le bien-fondé de la réaction de Didier Prinsen, démissionnaire. Mais la vraie question est peut-être celle-ci: quelle mouche a donc piqué le comité de Dexia Namur Capitale et son président à faire savoir à son coach qu'ils ne comptaient plus sur lui en D1 après lui avoir indiqué le contraire jusque là, à deux jours de la demi-finale de play-off face à ... Waregem, précisément ? Connaissant le personnage, il y avait fort à parier que cela n'allait pas se passer en douceur. Et que la houle allait être forte... Difficile de se mettre à la place de quelqu'un qui se voit flanquer un coup de pied au derrière après 17 années passées à oeuvrer pour le basket féminin namurois. "Dehors les vieux ! Au placard !". Cela manque de classe, et de l'élémentaire respect. Que le choix ne se porte pas sur Didier Prinsen la saison prochaine est une chose qui n'appartient qu'aux décideurs, et que l'on soit partisan du coach Prinsen ou pas, en tout il y a la manière. Question de respect. Ce que Daniel Goethals regrette aussi.
Respecter le travail accompli
"Personne ne m'oblige à faire quoi que ce soit", reprend le coach de Waregem. "Et ma carrière est déjà bien remplie. Avec mes 16 années comme joueur, j'ai joué dans les meilleurs clubs belges, j'ai porté les couleurs de mon pays à plus de 90 reprises" (ndlr: il faisait partie de la génération belge ayant disputé l'Euro en 1993 soit le dernier rendez-vous de la Belgique dans une phase finale), "et comme coach, cela reste deux médailles d'argent (à l'Euro U16 à Naples et au FOJE de Tampere en 2009) et une 4e place mondiale (à Toulouse avec les U17 l'an dernier), et deux mérites sportifs collectifs féminin (aux Trophées du Mérite Sportif de la Communauté française). Mes ambitions sont déjà bien assouvies. Je ne dois rien demander à personne. Et pour rappel, Waregem ne fait pas partie de l'AWBB et pourtant j'en suis le coach. Il y a un moment où il faut avoir du respect pour le travail accompli." C'est le minimum que réclame aussi sans doute Didier Prinsen...
Arrêtons aussi de grâce de jouer les vierges effarouchées, tout le monde sait que les saisons suivantes se préparent dès le début de l'année civile. C'est le business. Ce qui n'empêche aucunement de rester correct, comme dirigeant, d'être au service de son club, comme joueuse ou comme coach, jusqu'à la fin du "contrat". Question d'honneur et de loyauté. C'est sans doute cela être pro..
Anke De Mondt au Final Four de l'Euroligue
Dimanche à 15h00 à St-Katelijne-Waver et à 18h00 à Waregem se dérouleront les demi-finales retour des play-off. Les Malinoises tenteront d'égaliser après avoir vu Kangoeroes-Boom l'emporter chez lui 81 à 74. Declercq Stortbeton Waregem voudra lui confirmer son succès à Namur 49-55 pour décrocher sa place en finale.
Alors que Castors Braine a trouvé son coach, Dexia Namur Capitale a perdu le sien. Spirou Monceau qui a, donc, fait une offre à Daniel Goethals, conserve Stephan Baczaï pour la saison prochaine, a confirmé Pascal Vacavant.
Alors que Castors Braine a trouvé son coach, Dexia Namur Capitale a perdu le sien. Spirou Monceau qui a, donc, fait une offre à Daniel Goethals, conserve Stephan Baczaï pour la saison prochaine, a confirmé Pascal Vacavant.
- An-Sophie Strubbe a été opérée mardi au genou et entame déjà au plus tôt sa revalidation pour être retapée en vue du début du prochain championnat.
- Vendredi les demi-finales de l'Euroligue opposeront les Russes d'Ekaterinburg au Spartak Moscou, quadruple tenant du titre, puis les Espagnoles de Valence à celles de Salamanque où Anke De Mondt va disputer le second Final 4 de sa carrière. Il y a deux ans, à Salamanque, l'ailière anversoise avait été battue en finale par le Spartak Moscou.
Deerlijk refile la lanterne rouge à Willebroek
Une bonne opération pour Ivan Decroix et Silke Storme
Pour ce qui sera sans doute l'honorifique classement des play-down, Tulikivi Deerlijk et Basket Groot Willebroek s'offraient la réplique dimanche en terre flandrienne. En s'imposant 67 à 42 sur les filles de Ly Hamady, Deerlijk a refilé la patate chaude à Willebroek. Les Anversoises, on le sait, sont particulièrement déforcées, ne jouaient pas dimanche: Lut De Meyer, Inge Op de Beeck, Heleen Adams, Petra Vanhoven, Nina Deriemaeker et Kim De Vos. Ivan Decroix, de l'autre côté, s'est juré de sauver sportivement Tulikivi Deerlijk avant de tirer sa révérence. A la 10e, le marquoir indiquait 19 à 10. Si les Flandriennes restaient devant, Basket Groot Willebroek mettait un point d'honneur à rester le plus possible dans le sillage: 32-20 à la pause. Tulikivi Deerlijk gardait la main en seconde période pour contrôler son adversaire: 49-29 puis 67-42 au coup de sifflet final. Il reste deux rencontres à Basket Groot Willebroek, à Point Chaud Sprimont samedi prochain et face à Deerlijk le 23 avril pour tenter de renverser la vapeur.