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Daniel Goethals: "j'ai eu besoin de me ressourcer, mais le terrain me manquait"

'C'est bien de reprendre à Kangoeroes-Boom'


Daniel Goethals reprend du service samedi soir comme coach de Spirou Monceau. En rendant visite à Kangoeroes-Boom, le coach carolo reprend pour ainsi dire là où il avait laissé, contraint et forcé, le basket féminin. Remercié à Belfius Namur à quelques jours du déplacement des Namuroises à KaBo, Daniel Goethals entame son travail à Spirou Monceau chez les Anversoises. Avec impatience.



Daniel Goethals: "j'ai eu besoin de me ressourcer, mais le terrain me manquait"
Après un premier épisode à Namur, puis un titre de champion avec Declercq Stortbeton Waregem et un retour à Namur, sans compter le travail avec les sélections nationales de jeune, Daniel Goethals entame un nouveau chapitre au sein de l'élite féminine. "Oui, c'est clair que le coaching me manque et que retrouver le terrain me fait un bien fou," a expliqué le coach carolo à l'issue de l'entraînement matinal de samedi (9h00 !), son second avec le groupe moncellois. "Maintenant, j'avoue que l'épisode de Namur a généré une grosse frustration. J'ai eu besoin de me ressourcer. Surtout que je n'avais pas arrêté en comptant toutes les campagnes de l'équipe nationale. J'ai pu faire un peu autre chose, mais cela dit, je n'ai sans doute jamais autant bouffé du basket avec les matches du championnat messieurs, la NBA, féminin aussi, en Euroligue, j'ai été à Arras, à Mondeville. Mais à un certain moment, oui, je voulais recoacher. C'est arrivé à un moment où je m'y attendais le moins. Comme souvent. J'avais en tête que je ne coacherais sans doute plus cette saison. Et puis voilà."

Pascal Vacavant est arrivé appelant l'homme pour prendre la relève au niveau de Spirou Monceau. "Contrairement à beaucoup de rumeurs et de on dit, je n'avais pas eu de touche ou de discussions à ce niveau-là avec le président de Monceau. Il m'a appelé jeudi matin. J'ai fait un peu le tour pour prendre le pouls. Et j'ai accepté. Entre Carolos, et en tant que carolos, nous sommes très directs. Il m'a dit, je veux ça, ça et ça. J'ai dit, je veux ça, ça et ça. Et puis on s'est mis d'accord très vite. J'ai senti une envie et une implication des joueuses de vouloir faire quelque chose. Maintenant débuter à Kangoeroes-Boom, c'est bien. On ne se mettra pas une balle dans le pied si on est battu, mais on sera déçu bien entendu, car on veut toujours gagner. Mais la pression sera moindre effectivement que si on devait affronter Deerlijk ou Ypres à domicile avec l'obligation de gagner. C'est une équipe qui a encore des ambitions, pour les play-off, qui est toujours en Coupe. Mais comme j'ai dit aux filles, ce soir, c'est leur match, ce n'est pas le mien. C'est un match que j'avais préparé quand j'étais à Namur. Elles l'ont gagné comme on l'avait préparé. Ma préparation est faite, c'est la même. Bien entendu, l'effectif n'est pas le même et je ne prétends pas qu'on va gagner."

Daniel Goethals: "j'ai eu besoin de me ressourcer, mais le terrain me manquait"
"Reprendre le coaching est évidement important, mais pas pour une question de vitrine ou de me remettre sous les projecteurs. J'ai 43 ans, je suis connu en tant que joueur, puis comme coach. Je ne pensais pas encore coaches cette saison, mais si j'ai accepté Spirou Monceau, c'est parce que le basket, c'est ma vie et que je veux être sur le terrain."

Spirou Monceau occupe la 8e place en championnat avec Tulikivi Deerlijk et Jeugd Gentson juste derrière, menaçant. Les Hennuyères jouent aussi encore en Coupe de Belgique, au stade des quarts de finale face à Crack Blue Cats Ieper. Le match aura lieu le 20 février à la salle Ballens.


Samedi 2 Février 2013