Parce qu'il s'est laissé convaincre par Jean-François Prior de reprendre le vaisseau. Parce que pour lui, Namurois de coeur et dans l'âme, il était impensable de voir Dexia Namur, l'ex-Basket Club Saint-Servais, matricule 1969, disparaître du paysage, il a accepté. Claude Elen sera élu officiellement troisième président du 16-tuple champion de Belgique le 10 juin prochain. Il fallait trouver un troisième administrateur, ce sera donc lui. Claude Elen quittera la présidence de l'UR Namur pour présider aux nouvelles destinées du cercle st-servaitois. Cadeau empoisonné pour les uns, il souhaite surtout redonner au club champion son caractère namurois délaissé depuis plusieurs années, reformer une école de jeunes, ramener le public au Hall O. Henry, recomposer une équipe dirigeante. La tâche est à la fois simple et grande, puisqu'il faut repartir de zéro. Une fois de plus. La nouvelle équipe dirigeante, composée désormais d'une nouvelle secrétaire en remplacement de Caty Hennuy, l'épouse de Jean-François Prior-, Amand Ancion et Jean-Pierre Lurquin, ne partira pourtant pas sans le sous. Si Dexia, la banque, poursuit son engagement, d'un montant d'environ 75.000 euros selon certaines sources, le budget du club devrait toujours valoir... cinq à dix fois plus que n'importe lequel des autres clubs de l'équipe féminine et rien que le salaire de sa meneuse quadragénaire, Krystyna Szymanska-Lara, presque l'équivalent du .. budget total de plusieurs d'entre eux. "Il était en effet inconvevable que Namur ne puisse plus disposer de son équipe phare représentative. J'ai donc accepté de reprendre la présidence parce qu'il fallait que le club continue. Et puis il n'y avait pas d'autres candidats à la présidence. Alors la tâche est difficile, c'est certain. Mais nous allons encore travailler main dans la main avec Jean-François Prior, pour recomposer une équipe qui puisse être capable de réaliser le doublé à nouveau. Pour la Coupe d'Europe ? Oui, bien sûr, nous jouerons l'Eurocoupe FIBA dans un premier temps. Nous verrons bien ensuite s'il est possible dans quelques années de pouvoir briguer à nouveau l'Euroligue. C'est important pour une Ville comme Namur d'avoir une équipe représentative sur la scène européenne."
Redonner un caractère namurois
Redonner un caractère namurois et ramener du monde à St-Servais, c'est le credo de Claude Elen qui quitte donc la présidence de l'UR Namur. "Nous inscrirons deux équipes en provinciale, une P1 et une P2 qui est en fait toute l'équipe provinciale de l'UR Namur. Au niveau des jeunes, il y a des équipes cadettes, minimes et pupilles" (soit trois formations représentatives minimales exigées par le règlement pour un club de l'élite)," mais l'idée", rajoute Claude Elen, "est de reformer une école de jeunes commune entre l'UR Namur et Dexia Namur en commençant plus tôt, avec les benjamines et les poussines. C'est ce qu'il y aura de commun entre les deux clubs. L'idée d'une fusion a bien été évoquée entre l'UR et le Dexia, mais l'expérience nous a toujours montré que dans ce cas là il arrive toujours un moment où l'une des sections (en général masculine) est privilégiée. Donc nous n'avons pas été jusqu'au bout du projet."
Jean-François Prior stoppe sa présidence parce qu'il se sent las et surtout esseulé. Cela ne vous fait-il pas peur de reprendre ainsi dans ses conditions?
"D'abord, je l'ai dit, nous allons continuer à travailler main dans la main avec Jean-François encore un petit moment puisqu'il a accepté de nous aider, et puis l'objectif est effectivement de recomposer une équipe. Au secrétariat pour remplacer Caty Hennuy, la femme du président, et puis les deux administrateurs en place ont déjà un certain âge, et le groupe restreint qui était en place est au bout du rouleau. Nous aurons aussi Jean-Pierre Leurquin et Amand Ancion, comme administrateur. L'idée est de ramener aussi des bénévoles au niveau de l'organisation et au niveau des équipes de jeunes également. Maintenant, il était important de continuer. Dexia Namur reste une référence dans le basket féminin. C'est un évènement en soi à Namur. Seulement la crise est là et il ne faut pas déconner. Nous allons faire ce qui est possible en fonction aussi de l'évolution sans dépenser un franc de plus que ce que nous avons".
Le public si nombreux et si chaleureux en était venu à déserter les travées du Hall O. henry, "autre objectif important c'est de ramener du monde et de redonner une connotation namuroise à l'équipe à terme. Il s'agira de s'y atteler dès aujourd'hui, nous n'allons pas nous endormir, la formule de compétition change encore et ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de descendant que nous allons la jouer relax. L'apport de supporters flamands lors des rencontres va nous aider."
Jean-François Prior stoppe sa présidence parce qu'il se sent las et surtout esseulé. Cela ne vous fait-il pas peur de reprendre ainsi dans ses conditions?
"D'abord, je l'ai dit, nous allons continuer à travailler main dans la main avec Jean-François encore un petit moment puisqu'il a accepté de nous aider, et puis l'objectif est effectivement de recomposer une équipe. Au secrétariat pour remplacer Caty Hennuy, la femme du président, et puis les deux administrateurs en place ont déjà un certain âge, et le groupe restreint qui était en place est au bout du rouleau. Nous aurons aussi Jean-Pierre Leurquin et Amand Ancion, comme administrateur. L'idée est de ramener aussi des bénévoles au niveau de l'organisation et au niveau des équipes de jeunes également. Maintenant, il était important de continuer. Dexia Namur reste une référence dans le basket féminin. C'est un évènement en soi à Namur. Seulement la crise est là et il ne faut pas déconner. Nous allons faire ce qui est possible en fonction aussi de l'évolution sans dépenser un franc de plus que ce que nous avons".
Le public si nombreux et si chaleureux en était venu à déserter les travées du Hall O. henry, "autre objectif important c'est de ramener du monde et de redonner une connotation namuroise à l'équipe à terme. Il s'agira de s'y atteler dès aujourd'hui, nous n'allons pas nous endormir, la formule de compétition change encore et ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de descendant que nous allons la jouer relax. L'apport de supporters flamands lors des rencontres va nous aider."