Photo: Dirk Geens (Stich.be)
Thibaut Petit a quitté Castors Braine. Celui qui avait prolongé sa sieste n’est peut être pas encore au courant. Tout est en effet allé très vite. Le Liégeois ne sera plus le coach des championnes de Belgique, victorieuses de la Coupe aussi, pour la première fois de l’histoire du club brabançon wallon. L’effet de surprise aura été grand au pied la Butte du Lion. Non pas tant par le fait de le voir retourner chez les homes, mais par le timing d’une décision intervenue alors que tout était ficelé pour la prochaine saison.
Je comprends la colère et le sentiment de trahison
Photo: Bart Iliaens
“Ce fut une décision très difficile à prendre. J’ai reçu une proposition il y a dix jours. J’ai pris une décision extrêment rapide, bien réfléchie, mais très rapide”, a confié Thibaut Petit bien conscient que cette décision allait causer quelques remous.
“Bien sûr dans un premier temps, j’ai eu des réactions de mécontentement, de colère même, dû à l’effet de surprise. Je comprends aussi les joueuses, qui peuvent se sentir trahies. Maintenant, après les échanges, tout le monde est d’avis aussi que si un athlète, une joueuse reçoit une proposition sportive unique, il ne va pas non plus la laisser passer. C’est le cas aujourd’hui pour moi. Je sais que le timing est délicat. Mais le timing n’aurait jamais été bon. Je n’ai jamais caché que si j’avais une bonne proposition en hommes, mon souhait était d’y retourner. La saison en hommes se termine toujours deux mois plus tard que chez les dames. En basket féminin, tout est déjà règlé alors que les clubs masculins n’ont pas encore commencé à structurer leur prochaine saison.”
Après son aventure à Neuchâtel, puis un passage chez les homes en Suisse, Thibaut Petit était revenu dans le basket féminin, à Arras, d’abord, puis à Castors Braine à l’aube de cette saison avec au bout un double Coupe-Champoinnat et une fin de saison à plus de 1.000 spectateurs.
“Bien sûr dans un premier temps, j’ai eu des réactions de mécontentement, de colère même, dû à l’effet de surprise. Je comprends aussi les joueuses, qui peuvent se sentir trahies. Maintenant, après les échanges, tout le monde est d’avis aussi que si un athlète, une joueuse reçoit une proposition sportive unique, il ne va pas non plus la laisser passer. C’est le cas aujourd’hui pour moi. Je sais que le timing est délicat. Mais le timing n’aurait jamais été bon. Je n’ai jamais caché que si j’avais une bonne proposition en hommes, mon souhait était d’y retourner. La saison en hommes se termine toujours deux mois plus tard que chez les dames. En basket féminin, tout est déjà règlé alors que les clubs masculins n’ont pas encore commencé à structurer leur prochaine saison.”
Après son aventure à Neuchâtel, puis un passage chez les homes en Suisse, Thibaut Petit était revenu dans le basket féminin, à Arras, d’abord, puis à Castors Braine à l’aube de cette saison avec au bout un double Coupe-Champoinnat et une fin de saison à plus de 1.000 spectateurs.
Je pars, mais je n’ai pas l’impression de partir
“J’ai vécu quelque chose de fou avec Braine. Je ne l’oublierai jamais. C’est difficile à comprendre, mais, oui je pars, et en même temps je n’ai pas l’impression de partir. Le président, Eric, le manager, ont été exceptionnels. Ils ont toujours voulu construire une structure solide prévoyant toujours la perte éventuel d’un élément. Mon départ ne fait pas s’écrouler un château de cartes. Que du contraire peut-être même. Braine reste très fort, et veut aller chercher encore des trophées. Leur travail est fantastique. C’est grâce à eux aussi que j’ai cette proposition qui m’arrive en hommes. Grâce à mon staff, grâce à mes joueuses. Cette proposition, je ne voulais pas la laisser passer. C’est déjà très rare de la recevoir par les temps qui court pour un coach belge. Qui sait si je l’aurais eu encore dans un an, ou 2. Je ne voulais pas non plus être à terme catalogué “basket féminin”, non pas que le haut niveau féminin soit moins agréable que le haut niveau masculin, mais regardez les difficultés qu’on eues par exemple en France, Laurent Buffard à retrouver un poste chez les hommes ou Hervé Coudray qui a recommencé un projet, mais au départ de la Nationale 3. Je ne pars pas non plus pour un projet de 6 mois. C’est un projet sur trois ans. Après on verra. Je resterai proche du basket féminin, je serai toujours avec Braine dans un coin de mon coeur, ça c’est sûr.”
Un nouveau capitaine
Il était important aussi pour les dirigeants de Braine de ne pas laisser de période de flou. Le successeur de Thibaut Petit , le Letton Ainars Zvirgzdins a été annoncé dans la foulée du depart du coach liégeois. “Je le connais un peu, je pense qu’il cadre bien avec la mentalité et la philosphie de Braine. C’est un passionné, qui aime son équipe, qui vit son sport à fond. On rajoute de l’expérience. Quand j’ai eu ma proposition, j’ai directement joué cartes sur table avec le président et Eric. On a échangé sur les possibilités qu’ils avaient, mais comme toujours à Braine, chacun est à sa place. Le comité a pris sa décision ensuite pour le coach letton”.
Avec l’objectif de confirmer une saison à succès et d’ouvrir une expérience en Coupe d’Europe, seul, en Eurocup. Avec une équipe sensiblement similaire certes, mais avec un nouveau capitaine à la barre. De son côté, Ainars Zvirgzdins n'a pas voulu commenter son choix avant la fin des qualifications avec la Lettonie, le 25 juin.
Avec l’objectif de confirmer une saison à succès et d’ouvrir une expérience en Coupe d’Europe, seul, en Eurocup. Avec une équipe sensiblement similaire certes, mais avec un nouveau capitaine à la barre. De son côté, Ainars Zvirgzdins n'a pas voulu commenter son choix avant la fin des qualifications avec la Lettonie, le 25 juin.