Blue Cats Ieper a fait la course en tête depuis le début de championnat en L1. Le sacre des filles de Philipp Mestdagh était attendu, elles qui ne se sont inclinées que face à Willebroek cette saison. Dames Ieper n'aura concédé que deux défaites en compétition et, loué pour son travail avec les jeunes, le club flandrien rejoindra l'élite la saison prochaine. Une division I qu'a déjà connu des filles comme Valérie Boydens, Ann Plasman ou An Boelpaep. Si elle a activement participé au titre, Kim Mestdagh, par contre, ne goûtera pas au plaisir de la D1, elle rejoindra les Etats-Unis la saison prochaine.
Blue Cats Ieper - champion VBL 2007/2008
http://www.damesieper.be/
Silke Storme | 15 ans | 1m71 | F-G |
Julie Vanloo | 14 ans | 1m71 | F-G |
Valérie Boydens | 23 ans | 1m75 | G |
Marlies Versavel | 19 ans | 1m67 | G-F |
Kim Mestdagh | 18 ans | 1m79 | F-C |
An Plasman | 24 ans | 1m87 | C |
Freija Huys | 24 ans | 1m84 | C |
An Boulpaep | 23 ans | 1m0 | C |
Hanne Mestdagh | 24 ans | 1m77 | G-F-C |
Coach | Philip Mestdagh |
Et du côté AWBB ?
Gérard Piron, président, et Libramont se désinscrivent des play-off de R1 (www.bcml.be)
Du côté de l'AWBB, cela fait quelques saisons qu'aucune formation ne veut tenter l'aventure, exception faite de Spirou Monceau la saison dernière. Un constat qui devrait interpeller les instances communautaires. Libramont a annoncé hier qu'il renonçait à tenter l'aventure. Le président luxembourgeois, Gérard Piron a pourtant les moyens de ses amibitions, mais c'est au niveau purement sportif que cela coince. Depuis le retrait de Candice Brus (maternité), Libramont a connu quelques revers et sportivement, les Luxembourgeoises ont reculé au classement. Or, le président luxembourgeois ne veut accepter une montée que si la situation sportive le lui autorise. Libramont a donc décidé de ne pas s'inscrire pour les play-off initialement possible. Le site de Libramont.
L'AWBB a en effet instauré un système de play-off en R1, considérant que le champion à l'issue de la phase classique n'est pas obligé de monter. Les clubs qui participent ensuite aux play-off s'engagent dès lors à accepter une promotion parmi l'élite. Si tel n'est pas la volonté du club, celui-ci doit se désinscrire 21 jours avant la fin de la phase classique. C'est qu'à fait Libramont et c'est ce que feront plus que probablement les autres cercles qui trônent en tête de la R1, Rebond Montegnée, Fémina Liège, Ganshoren, Herve-Battice, Natoye, ... personne ne veut franchir le pas, ou le canyon, tellement la différence de budget déjà entre la R1 et la D1 est énorme (plus du double rien qu'en formalités administratives et autres), sans compter le gouffre sportif ! La situation est donc très loin d'être réjouissante. Le renouvellement de cadres de qualité et la formation de joueuses, se font attendre et la notion même de compétitivité, de compétition est totalement absente. L'interview réalisée par l'excellent webmaster de Libramont, Olivier Gérard, est symptomatique et se passe de commentaires..
L'AWBB a en effet instauré un système de play-off en R1, considérant que le champion à l'issue de la phase classique n'est pas obligé de monter. Les clubs qui participent ensuite aux play-off s'engagent dès lors à accepter une promotion parmi l'élite. Si tel n'est pas la volonté du club, celui-ci doit se désinscrire 21 jours avant la fin de la phase classique. C'est qu'à fait Libramont et c'est ce que feront plus que probablement les autres cercles qui trônent en tête de la R1, Rebond Montegnée, Fémina Liège, Ganshoren, Herve-Battice, Natoye, ... personne ne veut franchir le pas, ou le canyon, tellement la différence de budget déjà entre la R1 et la D1 est énorme (plus du double rien qu'en formalités administratives et autres), sans compter le gouffre sportif ! La situation est donc très loin d'être réjouissante. Le renouvellement de cadres de qualité et la formation de joueuses, se font attendre et la notion même de compétitivité, de compétition est totalement absente. L'interview réalisée par l'excellent webmaster de Libramont, Olivier Gérard, est symptomatique et se passe de commentaires..
Une équipe du sport-études en R1
L'assemblée générale de l'AWBB a approuvé samedi l'inscription d'une équipe du sport-études en compétition. L'équipe jouera en Régionale 1, mais sans stress puisqu'elle ne pourra monter ou descendre, malgré la mention dans le projet de considérer qu'[il est important de jouer dans un championnat à enjeu et contre des adversaires qui ont également un enjeu. Les jeunes doivent se rapprocher le plus possible des conditions de compétitions avec l’enjeu, le stress de la situation compétitive.]i", mais les points acquis ou perdus contre cette équipe du sport-études rentrent en ligne de compte dans le classement final, insiste-t-on à l'AWBB.
L'équipe jouera le dimanche après-midi au centre ADEPS de Jambes et les filles pourront toujours profiter de la double affiliation, même si le texte du projet avouait lui-même que la "la double affiliation irait à l’encontre de la nature même du projet".
i["Le but de celui-ci est de rassembler des jeunes joueurs prometteurs pour qu’ils puissent travailler ensemble les éléments nécessaires à leur progression de manière régulière et progressive"]", explique-t-on. "La planification de leurs semaines, mois, saisons et "carrière" est la clé principale de cette réussite. Leur permettre de jouer dans une autre compétition réduirait considérablement ces efforts".
Autre point qui risquerait de poser problème le cas échéant, la mutation. Une joueuse qui veut être alignée dans cette équipe du centre peut solliciter sa désaffiliation administrative avant le 30 juin de la saison en cours... soit un mois plus tard que la fin de la période de mutation pour tous les autres clubs. L'AWBB a certes prévu que cela ne peut se faire qu'avec l'accord du club de la joueuse, malgré tout, le risque existe de voir un club perdre une joueuse sans avoir l'occasion de la remplacer ou de voir un club "convaincre" une joueuse de ne pas rejoindre l'équipe du sport-études.
Dommage dans ces conditions que la proposition de faire signer une déclaration d'intention de rester au sein de son club n'ait pas été approuvée par l'assemblée générale de l'AWBB samedi. En effet, l'idée était de permettre aux joueurs/euses de convenir officiellement avec le club auquel ils sont affectés qu'ils/elles ne souhaitent pas changer d'affectation pour la saison suivante. Si le/la joueur/euse ne respecte pas son engagement, la mutation, après réclamation du club et vérification du document signé, serait refusée. Cela éviterait à une équipe de se faire piller au 31 mai à la veille de la clôture des mutations, comme c'est le cas chaque saison. Pourquoi ne pas considérer virtuellement que tous les joueurs/joueuses sont libres au 30 avril et doivent signer une nouvelle carte pour la saison suivante entre le 1er et le 30 mai, que ce soit pour le club dans lequel ils/elles jouaient, ou pour un autre club?
L'équipe jouera le dimanche après-midi au centre ADEPS de Jambes et les filles pourront toujours profiter de la double affiliation, même si le texte du projet avouait lui-même que la "la double affiliation irait à l’encontre de la nature même du projet".
i["Le but de celui-ci est de rassembler des jeunes joueurs prometteurs pour qu’ils puissent travailler ensemble les éléments nécessaires à leur progression de manière régulière et progressive"]", explique-t-on. "La planification de leurs semaines, mois, saisons et "carrière" est la clé principale de cette réussite. Leur permettre de jouer dans une autre compétition réduirait considérablement ces efforts".
Autre point qui risquerait de poser problème le cas échéant, la mutation. Une joueuse qui veut être alignée dans cette équipe du centre peut solliciter sa désaffiliation administrative avant le 30 juin de la saison en cours... soit un mois plus tard que la fin de la période de mutation pour tous les autres clubs. L'AWBB a certes prévu que cela ne peut se faire qu'avec l'accord du club de la joueuse, malgré tout, le risque existe de voir un club perdre une joueuse sans avoir l'occasion de la remplacer ou de voir un club "convaincre" une joueuse de ne pas rejoindre l'équipe du sport-études.
Dommage dans ces conditions que la proposition de faire signer une déclaration d'intention de rester au sein de son club n'ait pas été approuvée par l'assemblée générale de l'AWBB samedi. En effet, l'idée était de permettre aux joueurs/euses de convenir officiellement avec le club auquel ils sont affectés qu'ils/elles ne souhaitent pas changer d'affectation pour la saison suivante. Si le/la joueur/euse ne respecte pas son engagement, la mutation, après réclamation du club et vérification du document signé, serait refusée. Cela éviterait à une équipe de se faire piller au 31 mai à la veille de la clôture des mutations, comme c'est le cas chaque saison. Pourquoi ne pas considérer virtuellement que tous les joueurs/joueuses sont libres au 30 avril et doivent signer une nouvelle carte pour la saison suivante entre le 1er et le 30 mai, que ce soit pour le club dans lequel ils/elles jouaient, ou pour un autre club?