Eeeet ... qu'est-ce qu'on fait maintenant ? (photo: www.kzs.si)
Eeeet ... qu'est-ce qu'on fait maintenant ? (photo: www.kzs.si)
De quoi l'avenir de l'équipe nationale dames sera-t-il fait ? Personne ne le sait encore aujoud'hui. A nouveau. Une chose est sûre, l'AWBB et la VBL ont décidé de se remettre autour de la table pour reprendre le contrôle du BNT Dames. Exit donc Jacques Ledure ! Les présidents des ligues et le président fédéral, Cyril Coomans, ont eu réunion lundi soir avec Jacques Ledure et non pas les instances subsidiantes du Comité Olympique et Interfédéral belge (COIB) - l'ABCD, soit le Bloso, l'ADEPS et consoeurs, comme indiqué dans un premier temps. "On est arrivé à la conclusion qu'il n'y a pas d'accord pour poursuivre avec Jacques Ledure"", a expliqué Jean-Pierre Delchef, président de l'AWBB. "Disons que les divergences de point de vue étaient trop importantes. Ce n'était pas possible de continuer."
L'AWBB et la VBL reprennent donc la main. Pour faire quoi ? "Je ne vais pas en dire plus", poursuivait Jean-Pierre Delchef, "car nous devons présenter un projet la semaine prochaine, à soumettre aux instances. Les discussions vont aller bon train pour trouver une solution judicieuse. Et, oui, nous allons collaborer avec la VBL. Nous n'avons pas encore parlé du niveau sportif et du staff. Plutôt au niveau structure. Nous avions un plan B, nous allons le mettre en application."
L'AWBB et la VBL reprennent donc la main. Pour faire quoi ? "Je ne vais pas en dire plus", poursuivait Jean-Pierre Delchef, "car nous devons présenter un projet la semaine prochaine, à soumettre aux instances. Les discussions vont aller bon train pour trouver une solution judicieuse. Et, oui, nous allons collaborer avec la VBL. Nous n'avons pas encore parlé du niveau sportif et du staff. Plutôt au niveau structure. Nous avions un plan B, nous allons le mettre en application."
Il est impératif de changer les structures qui régissent l'équipe nationale
Le sport de haut niveau pas vraiment en lettres capitales en basket féminin selon Jacques Ledure
L'avenir est donc incertain et il faut de nouveau repartir à zéro. La voie d'instaurer un management à la Belgian Lions n'a donc pas été choisie. Jacques Ledure ne s'en offusque pas, mais le patron de l'équipe nationale messieurs, qualifiée pour la deuxième fois d'affiliée pour la phase finale de l'Euro, se dit attristé "pour le staff, pour les filles et pour le talent et le potentiel qui existe dans le basket féminin."
"Je n'étais pas demandeur quand on est venu me chercher au moment où l'AWBB et la VBL se tapaient presque dessus", a expliqué Jacques Ledure. "J'étais plutôt comme un manager de crise. J'ai appris beaucoup de choses, encore maintenant à mon âge, sur les personnes. C'est leur choix, je me concentre déjà sur les messieurs. Cela ne m'a pas empêché de dormir, mais il est clair qu'il ne m'intéressait pas non plus de continuer dans ces conditions. Il faut pour le basket féminin, à l'instar de ce qui se fait dans d'autres sports, une vision à long terme, une verticalité dans la structure des équipes nationales et tenir compte des spécificités inhérentes au sport de haut niveau. Il faut pouvoir utiliser toutes les ressources possibles, y compris et surtout les plus innovantes pour professionnaliser les structures. Mais quand j'ose avancer cela, je ne me rends pas sympathique auprès des ligues. J'ai osé aussi estimé que dans les circonstances actuelles, il était impossible d'aller à Rio pour les JO 2016 comme certains en rêvent. Certains autres en sont tombés de leur chaise, surpris que cela ne soit pas si évident que cela. A cette réunion lundi, j'ai expliqué que cela boîtait, que cela n'allait pas. Qu'il fallait changer les structures pour espérer arriver le plus loin possible."
"Je n'étais pas demandeur quand on est venu me chercher au moment où l'AWBB et la VBL se tapaient presque dessus", a expliqué Jacques Ledure. "J'étais plutôt comme un manager de crise. J'ai appris beaucoup de choses, encore maintenant à mon âge, sur les personnes. C'est leur choix, je me concentre déjà sur les messieurs. Cela ne m'a pas empêché de dormir, mais il est clair qu'il ne m'intéressait pas non plus de continuer dans ces conditions. Il faut pour le basket féminin, à l'instar de ce qui se fait dans d'autres sports, une vision à long terme, une verticalité dans la structure des équipes nationales et tenir compte des spécificités inhérentes au sport de haut niveau. Il faut pouvoir utiliser toutes les ressources possibles, y compris et surtout les plus innovantes pour professionnaliser les structures. Mais quand j'ose avancer cela, je ne me rends pas sympathique auprès des ligues. J'ai osé aussi estimé que dans les circonstances actuelles, il était impossible d'aller à Rio pour les JO 2016 comme certains en rêvent. Certains autres en sont tombés de leur chaise, surpris que cela ne soit pas si évident que cela. A cette réunion lundi, j'ai expliqué que cela boîtait, que cela n'allait pas. Qu'il fallait changer les structures pour espérer arriver le plus loin possible."
Vers quoi se dirige-t-on ? Réponse la semaine prochaine. Peut-être...
De nouveau le flou le plus total en équipe nationale
La balle est désormais à nouveau dans le camp de l'AWBB et de la VBL. Le 8 décembre prochain, le sort placera la Belgique dans l'un des 4 groupes de 4 pour le compte du premier tour - entre les pays non-qualifiés pour l'Euro-2013 - des qualifications pour, déjà, l'Euro-2015. Chaque groupe est organisé en un seul lieu et la Belgique ne semble pas candidate à organiser le sien. D'ici là, il faudra s'accorder sur les structures et le projet promis par l'AWBB et la VBL au COIB. Rappelons que la dernière fois qu'il a fallu choisir un coach, il avait fallu attendre 6 mois pour arriver à la conclusion que le clash était insoluble. Espérons cette fois que quelque chose sorte du chapeau, "pour le bien du basket féminin", a rappelé Jean-Pierre Delchef.