BBC Boom jouera pour le titre

Boom ne veut pas laisser passer l'occasion si elle venait à se présenter cette saison. "Nous visons les play-off", se contente de dire Frank Debrucker, le coach anversois, mais nul doute que Boom pense très sérieusement à se positionner comme un candidat au titre. En gardant presque tout son noyau, hormis Sofie Hendrickx et Christina Lackner, et en lui adjoignant Virginie Michiels et Mélissa Van Breedam, Boom a doublé tous ses postes pour proposer une formation bien balancée. Scrupuleux sur le choix de leur renfort intérieur, les Anversois ont déjà remballé Angela Brown pour aller chercher Antoinette Upshawn. Une US pour une autre, à voir à l'autopsie.

Boom veut progresser chaque année et mathématiquement, il lui faut, au moins, une finale cette année. Le club anversois, sous la houlette de son infatigable président, Sven Van Asche, cherche à se positionner comme incontournable sur l'échiquier du basket féminin et à créer sa propre identité. Les idées foisonnent à Boom, celles tournant autour de la refonte du championnat de D1 ne manquent pas d'originalité. "Nous prônons une championnat à 16 !", explique Frank Debrucker. "Nous proposons d'abord deux séries de 8 clubs suivant une répartition géographique, je dis bien géographique, que ce soit Ouest/Est ou Nord/Sud pour limiter les distances. Après une phase classique en aller-retour, une série de match contre chaque formation de l'autre zone (à la maison ou en déplacement), cela équivaut à 22 rencontres au total, soit 14 matches dans sa zone et 8 matches contre les équipes de l'autre zone. On organiserait ensuite des play-off à 8 et des play-downs à 8 aussi. Quarts de finale, demi-finales et finale pour les play-off suivant un best-of-3 et deux séries de quatres pour les play-downs où le dernier de chaque série est relégué."

L'idée de proposer suffisamment de match, et de permettre à des équipes de cotoyer d'autres clubs plus huppés et de permettre aux meilleurs de se retrouver ensuite en play-off.

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