Jeroen Bijnens, le coach d'Houthalen, avait accepté de reprendre le flambeau à l'aube de la saison. Le travail des Limbourgeois aura été axé sur l'ancrage local et si l'objectif d'atteindre les play-off n'aura pas été atteint, DBC Houthalen s'est finalement classé 10e dans le sillage de Spirou Monceau en play-down. Assurant sportivement sa place au sein de l'élite pour la saison prochaine, mais avec une formation qui voit plusieurs de ses éléments prendre du recul.
Sara Bas, après 8 saisons en division 1, a décidé de s'arrêter. Au moins pour la saison prochaine. Jeune talent de notre basket, Sara Bas avait été de l'aventure au championnat du monde U21 en 2007 à Moscou et aura même tenté le pari de jouer à l'étranger. Mais son aventure à Valosun Brno en Tchéquie, s'était prématurément arrêtée en raison d'une blessure aux ligaments du genou. Entre pauses, réhabilitation, et voyage entre la deuxième équipe et l'équipe première de DBC Houthalen, Sara Bas aura poursuivi jusqu'à cette saison qu'elle aura décidé être la dernière.
"Tout ce que j'ai connu dans ma vie, je le dois au basket", a exliqué Sara Bas dans Het Belang van Limburg. "Mes amis viennent du basket, j'ai beaucoup voyagé à l'étranger grâce au basket. J'ai connu beaucoup de joies et de plaisir. Mais j'ai d'autres projets à présent, et je veux faire des choses pour lesquelles je n'avais pas le temps".
Mais ce n'est pas tout, sa soeur, Wendy Bas, tracassée par une tendinite récurrente au tendon d'Achille fait également une pause dans un premier temps avant de rejouer avec l'équipe de L1. Inge Tiri va certes continuer à jouer mais très probablement à l'échelon inférieur aussi (P1). Nathalie Smolders ne s'entraînera plus qu'une fois par semaine et a programmé un stage de 4 mois au Pérou. Il n'est pas exclu toutefois qu'elle combine L1 et D1.
Sara Bas, après 8 saisons en division 1, a décidé de s'arrêter. Au moins pour la saison prochaine. Jeune talent de notre basket, Sara Bas avait été de l'aventure au championnat du monde U21 en 2007 à Moscou et aura même tenté le pari de jouer à l'étranger. Mais son aventure à Valosun Brno en Tchéquie, s'était prématurément arrêtée en raison d'une blessure aux ligaments du genou. Entre pauses, réhabilitation, et voyage entre la deuxième équipe et l'équipe première de DBC Houthalen, Sara Bas aura poursuivi jusqu'à cette saison qu'elle aura décidé être la dernière.
"Tout ce que j'ai connu dans ma vie, je le dois au basket", a exliqué Sara Bas dans Het Belang van Limburg. "Mes amis viennent du basket, j'ai beaucoup voyagé à l'étranger grâce au basket. J'ai connu beaucoup de joies et de plaisir. Mais j'ai d'autres projets à présent, et je veux faire des choses pour lesquelles je n'avais pas le temps".
Mais ce n'est pas tout, sa soeur, Wendy Bas, tracassée par une tendinite récurrente au tendon d'Achille fait également une pause dans un premier temps avant de rejouer avec l'équipe de L1. Inge Tiri va certes continuer à jouer mais très probablement à l'échelon inférieur aussi (P1). Nathalie Smolders ne s'entraînera plus qu'une fois par semaine et a programmé un stage de 4 mois au Pérou. Il n'est pas exclu toutefois qu'elle combine L1 et D1.
Jeroen Bijnens toujours à la barre
Il va donc falloir à Houthalen recruter. Jeroen Bijnens poursuit comme coach avec Frank Baekelmans comme assistant. Jaleesa Maes devrait poursuivre au sein de la formation limbourgeoise. Son credo reste de pouvoir travailler la pépinière limbourgeoise pour former des joueuses parées, notamment, pour l'élite.
"Cela fait longtemps que nous n'avions plus tenté le pari sans aucune joueuse étrangère", a expliqué Jeroen Bijnens au moment de tirer le bilan. "Et en fait, nous avons fait le même résultat que ces deux dernières années. Nous aurions voulu jouer les play-off, mais nous avons oublié notre meilleur basket dans les matches décisifs. C'est dommage, mais je ne regrette absolument pas notre choix sportif de jouer avec des filles du Limbourg. Cela leur donne une chance d'évoluer et si l'on ne prend l'exemple que de Fran Lemmens ou Ine Vanderhoydonks, elles ont énormément progressé par rapport à la saison dernière."
Avec le retrait de plusieurs joueuses confirmées de division 1 que ce soit à Willebroek, Houthalen ou ailleurs, le marché des joueuses belges se réduit drastiquement, et il est urgent de reconstituer la base pour les prochaines années, car sans réaction, le vivier va se tarir.
"Cela fait longtemps que nous n'avions plus tenté le pari sans aucune joueuse étrangère", a expliqué Jeroen Bijnens au moment de tirer le bilan. "Et en fait, nous avons fait le même résultat que ces deux dernières années. Nous aurions voulu jouer les play-off, mais nous avons oublié notre meilleur basket dans les matches décisifs. C'est dommage, mais je ne regrette absolument pas notre choix sportif de jouer avec des filles du Limbourg. Cela leur donne une chance d'évoluer et si l'on ne prend l'exemple que de Fran Lemmens ou Ine Vanderhoydonks, elles ont énormément progressé par rapport à la saison dernière."
Avec le retrait de plusieurs joueuses confirmées de division 1 que ce soit à Willebroek, Houthalen ou ailleurs, le marché des joueuses belges se réduit drastiquement, et il est urgent de reconstituer la base pour les prochaines années, car sans réaction, le vivier va se tarir.
Développer les talents limbourgeois et les tirer vers le haut
"Pour la saison prochaine, nous sommes à la recherche d'une ailière et d'une intérieure (position 4/5) qui devrait probablement être une étrangère. Pour l'ailière, on se concentre sur le marché belge pour le moment. Notre objectif sera de toute façon d'essayer de faire progresser l'équipe, tant au niveau du groupe qu'au niveau individuel avec toujours cette vision à moyen terme d'offrir à des joueuses limbourgeoises une chance de jouer en division 1 et de leur permettre de progresser au sein de l'élite. Leur servir de tremplin si c'est possible".
Jeroen Bijnens est aussi d'avis qu'il faut faire progresser les jeunes belges. En terre limbourgeoise, pour ce qui concerne Houthalen. "Nous avons encore la saison prochaine l'envie de pousser au maximum nos plus jeunes joueuses vers le plus haut possible sans brûler les étapes, au travers nos deux équipes de régionale (L1 et L2), puis au travers de notre équipe de D1. Avec Hilde Kreemers (ex-Runkster, Sprimont) et mon assistant Frank Baekelmans, nous essayons de tirer le basket féminin limbourgeois vers le haut. Il y a beaucoup de potentiel dans le Limbourg, mais il faut encore améliorer leur encadrement, ce qui éviterait un peu de perdre de jeunes talents. Nous devons continuer à travailler, chez nous à Houthalen, mais les autres clubs limbourgeois aussi."
Jeroen Bijnens est aussi d'avis qu'il faut faire progresser les jeunes belges. En terre limbourgeoise, pour ce qui concerne Houthalen. "Nous avons encore la saison prochaine l'envie de pousser au maximum nos plus jeunes joueuses vers le plus haut possible sans brûler les étapes, au travers nos deux équipes de régionale (L1 et L2), puis au travers de notre équipe de D1. Avec Hilde Kreemers (ex-Runkster, Sprimont) et mon assistant Frank Baekelmans, nous essayons de tirer le basket féminin limbourgeois vers le haut. Il y a beaucoup de potentiel dans le Limbourg, mais il faut encore améliorer leur encadrement, ce qui éviterait un peu de perdre de jeunes talents. Nous devons continuer à travailler, chez nous à Houthalen, mais les autres clubs limbourgeois aussi."
Sauvegarder et développer différents pôles
Houthalen est une valeur essentielle de notre championnat pour développer le basket belge au travers du pôle limbourgeois. Donner la possibilité à ce genre de club d'évoluer au sein de l'élite est primordial et aider à développer ce genre de pôle va de pair. Les compétitions de jeunes doivent être singulièrement améliorées, au niveau national. Le credo reste le même: recruter des jeunes filles, les former et leur donner une compétition qui ressemble au moins à quelque chose pour les faire progresser et leur donner le goût et le rythme du haut niveau.
Notre basket a déjà perdu Blue Cats Ieper, véritable pôle flandrien qui a fait naître de nombreux talents, il faut préserver les autres "centres" au quatre coins du pays.
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